« L’Illustre Piégelé » : différence entre les versions

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Vrai alors, t’en as du culot, d’oser dire que j’ai le nez sale.
 
{{PersonnageD|laLa femme|c|bas}}
Bien sûr, t’as le nez sale.
 
{{PersonnagePersonnageD|l’hommeL’homme|c|bas}}
{{didascalie|bas|c}}J’ai le nez sale ?
 
{{Personnage|la femme|c}}
{{PersonnageD|La femme|c|bas}}
{{didascalie|bas|c}} Oui, t’as le nez sale !
Oui, t’as le nez sale !
{{Personnage|l’homme|c}}
 
{{Personnage|L’homme|c}}
Espère un peu qu’on soie chez nous, je t’ferai voir, moi, si j’ai le nez sale. — Proparienne !
{{Personnage|la femme|c}}
{{didascalie|bas|c}}… Gros dégoûtant.
{{Personnage|l’homme|c}}
{{didascalie|bas|c}}… Avec ma main sur la figure…
 
{{PersonnagePersonnageD|laLa femme|c|bas}}
… Gros dégoûtant.
{{didascalie|bas|c}}… Je t’emmène à la campagne.
 
{{Personnage|l’homme|c}}
{{PersonnageD|L’homme|c|bas}}
{{didascalie|bas|c}}… Et mon pied dans le derrière.
… Avec ma main sur la figure…
{{Personnage|la femme|c}}
 
{{didascalie|bas|c}} Cause toujours, tu m’intéresses.
{{PersonnagePersonnageD|l’hommeLa femme|c|bas}}
… Je t’emmène à la campagne.
{{didascalie|bas|c}} Volaille !
 
{{Personnage|la femme|c}}
{{PersonnageD|L’homme|c|bas}}
{{didascalie|bas|c}} Turbot !
… Et mon pied dans le derrière.
{{Personnage|l’homme|c}}
 
{{didascalie|bas|c}} Panier !
{{PersonnagePersonnageD|laLa femme|c|bas}}
Cause toujours, tu m’intéresses.
{{didascalie|bas|c}} Ragoût !
 
{{Personnage|l’homme|c}}
{{PersonnageD|L’homme|c|bas}}
{{didascalie|bas|c}}C’est bon ! Ta gueule !… Haut. Do, mi, sol, do !
Volaille !
{{Personnage|la femme|c}}
 
{{PersonnageD|La femme|c|bas}}
Turbot !
 
{{PersonnageD|L’homme|c|bas}}
Panier !
 
{{PersonnageD|La femme|c|bas}}
Ragoût !
 
{{PersonnageD|L’homme|c|bas}}
C’est bon ! Ta gueule !… Haut. Do, mi, sol, do !
 
{{Personnage|La femme|c}}
Sol ! Sol ! Sol !
 
{{Personnage|l’homme|c}}
{{Personnage|L’homme|c}}
Mi, sol, do, mi !
{{Personnage|la femme|c}}
Mi, mi, mi ! Bas. Gueule d’empeigne.
{{Personnage|l’homme|c}}
{{didascalie|bas|c}} Figure de porc frais ! {{didascalie|haut|c}}. Deuxième couplet !
{{Personnage|la femme|c}}
En vain les ans fuyant à tire d’ailes Sur nos baisers luisent cinquante fois, Le même feu qui darde en mes prunelles Garde à mon front ses pudeurs d’autrefois.
{{Personnage|l’homme|c}}
Viens donc encore, étrange magicienne, Griser mon œil de tes charmes troublants.
En rougissant, mets ta main dans la mienne… Nos cœurs, ma Jeanne, ont toujours leurs vingt ans.
{{Personnage|ensemble|c}}
Viens, ma sirène, Comme autrefois, Courir, ma reine, Au fond des bois. Viens de ma vie, Astre pâmé ! Tout nous convie A nous aimer.
Ritournelle sur la guitare et reprise du jeu de scène déjà vu.
{{Personnage|l’homme|c}}
{{didascalie|bas|c}} Et le plus chouette, c’est que c’est elle qu’est saoule, justement.
{{Personnage|la femme|c}}
{{didascalie|bas|c}} Moi ? Eh bien t’en as une santé !
{{Personnage|l’homme|c}}
{{didascalie|bas|c}}Tu parles, si faut que j’en aye une, pour rester de là, collé depuis plus de vingt berges avec une vieille peau pareille.
{{Personnage|la femme|c}}
{{didascalie|bas|c}}Ma peau vaut bien la tienne, casserole !
{{Personnage|l’homme|c}}
{{didascalie|bas|c}} Comment que t’as dit ?
{{Personnage|la femme|c}}
{{didascalie|bas|c}} Casserole.
{{Personnage|l’homme|c}}
{{didascalie|bas|c}} Répète-le un petit peu. Je te refile un marron par le blair, tu verras si c’est de l’eau de savon.
{{Personnage|la femme|c}}
{{didascalie|bas|c}} Casserole ! Casserole !
 
{{Personnage|l’hommeLa femme|c}}
Mi, mi, mi ! ({{di|Bas.}}) Gueule d’empeigne.
{{didascalie|bas|c}} Tu crânes à cause qu’on est dans la bonne, société. Espère un peu ; on n’y sera pas toujours. C’est malheureux, ça, aussi, de faire se moucher par une pétasse qui vous achète devant le monde et qui dit comme ça qu’on est saoul.
 
{{Personnage|la femme|c}}
{{PersonnageD|L’homme|c|bas}}
{{didascalie|bas|c}} Ferme ta malle ! On voit Gouffé.
Figure de porc frais ! ({{didascalie|haut.}}) Deuxième couplet !
{{Personnage|l’homme|c}}
 
{{didascalie|bas|c}} Zut !
{{Personnage|laLa femme|c}}
En vain les ans fuyant à tire d’ailes
{{didascalie|bas|c}}Va donc, eh paquet !
 
{{Personnage|l’homme|c}}
Sur nos baisers luisent cinquante fois,
{{didascalie|bas|c}} Poison !
 
{{Personnage|la femme|c}}
Le même feu qui darde en mes prunelles
{{didascalie|bas|c}} Plein de puces !
 
{{Personnage|l’homme|c}}
Garde à mon front ses pudeurs d’autrefois.
{{didascalie|bas|c}} Tête à poux ! La femme tente de placer un mot ; mais lui, a déjà pris les devants ; il en a placé un, de mot ! un seul dont la concision éloquente a coupé court à toute espèce de discussion. Sur quoi :
 
{{Personnage|l’homme|c}}
{{Personnage|L’homme|c}}
les doigts remués sur la guitare dont le bois creux résonne en plaintes sentimentales : Sol, mi, do !… Do ! Do !
Viens donc encore, étrange magicienne,
{{Personnage|la femme|c}}
 
Do, mi, sol !.Sol ! Sol !… Troisième couplet ? Elle chante : Toc, toc ! Qui frappe à cette heure à la porte ? Ciel ! c’est la mort !
Griser mon œil de tes charmes troublants.
{{Personnage|l’homme|c}}
 
Jeanne, ne tremble pas. La mort n’est rien, si notre amour plus forte, Survit encore au plus prochain trépas.
En rougissant, mets ta main dans la mienne…
{{Personnage|la femme|c}}
 
Dans le cercueil, où nos cendres glacées Sommeilleront en l’horreur, des néants,
Nos cœurs, ma Jeanne, ont toujours leurs vingt ans.
{{Personnage|l’homme|c}}
 
{{Personnage|Ensemble|c}}
Viens, ma sirène,
 
Comme autrefois,
 
Courir, ma reine,
 
Au fond des bois.
 
Viens de ma vie,
 
Astre pâmé !
 
Tout nous convie
 
A nous aimer.
 
{{di|Ritournelle sur la guitare et reprise du jeu de scène déjà vu.|d|3}}
 
{{PersonnageD|L’homme|c|bas}}
Et le plus chouette, c’est que c’est elle qu’est saoule, justement.
 
{{PersonnageD|La femme|c|bas}}
Moi ? Eh bien t’en as une santé !
 
{{PersonnageD|L’homme|c|bas}}
Tu parles, si faut que j’en aye une, pour rester de là, collé depuis plus de vingt berges avec une vieille peau pareille.
 
{{PersonnageD|La femme|c|bas}}
Ma peau vaut bien la tienne, casserole !
 
{{PersonnageD|L’homme|c|bas}}
Comment que t’as dit ?
 
{{PersonnageD|La femme|c|bas}}
Casserole.
 
{{PersonnageD|L’homme|c|bas}}
Répète-le un petit peu. Je te refile un marron par le blair, tu verras si c’est de l’eau de savon.
 
{{PersonnageD|La femme|c|bas}}
Casserole ! Casserole !
 
{{PersonnageD|L’homme|c|bas}}
Tu crânes à cause qu’on est dans la bonne, société. Espère un peu ; on n’y sera pas toujours. C’est malheureux, ça, aussi, de faire se moucher par une pétasse qui vous achète devant le monde et qui dit comme ça qu’on est saoul.
 
{{PersonnageD|La femme|c|bas}}
Ferme ta malle ! On voit Gouffé.
 
{{PersonnageD|L’homme|c|bas}}
Zut !
 
{{PersonnageD|La femme|c|bas}}
Va donc, eh paquet !
 
{{PersonnageD|L’homme|c|bas}}
Poison !
 
{{PersonnageD|La femme|c|bas}}
Plein de puces !
 
{{PersonnageD|L’homme|c|bas}}
Tête à poux !
 
{{di|La femme tente de placer un mot ; mais lui, a déjà pris les devants ; il en a placé un, de mot ! un seul dont la concision éloquente a coupé court à toute espèce de discussion. Sur quoi :}}
 
{{PersonnageD|L’homme|c|les doigts remués sur la guitare dont le bois creux résonne en plaintes sentimentales :}}
Sol, mi, do !… Do ! Do !
 
{{Personnage|La femme|c}}
Do, mi, sol !.Sol ! Sol !… Troisième couplet ?
 
({{di|Elle chante :}})
 
Toc, toc ! Qui frappe à cette heure à la porte ?
 
Ciel ! c’est la mort !
 
{{Personnage|L’homme|c}}
Jeanne, ne tremble pas.
 
La mort n’est rien, si notre amour plus forte,
 
Survit encore au plus prochain trépas.
 
{{Personnage|La femme|c}}
 
Dans le cercueil, où nos cendres glacées
 
Sommeilleront en l’horreur, des néants,
 
{{Personnage|L’homme|c}}
Pour nous chérir au bout de mille années,
 
Nos cœurs, ma Jeanne, auront encor vingt ans.
 
{{Personnage|ensemble|c}}
{{Personnage|Ensemble|c}}
Refrain
{{di|Refrain}}
Viens sous la nue ! Entends vraiment
 
Viens sous la nue !
 
Entends vraiment
 
La voix émue
 
De ton amant.
 
L’instant suprême
 
Prêt à sonner
 
Veut que l’on s’aime !…
 
Viens nous aimer.
 
{{Personnage|l’homme|c}}
{{Personnage|L’homme|c}}
Crève donc tout de suite, eh ! citrouille
 
{{Personnage|la femme|c}}
Sac à vin !
{{Personnage|l’homme|c}}
{{didascalie|bas|c}} Planche à repasser ! Non, mais regardez-moi un peu ça. Mince d’épaisseur ! S’accordant : Do, mi, sol. Bas. Sole, Sole.
{{Personnage|La femme|c}}
Sac à vin !
{{didascalie|furieuse|c}} Mi, sol, do ; mi, sol, do. Bas. Dos ! dos !
 
{{PersonnageD|L’homme|c|bas}}
Planche à repasser ! Non, mais regardez-moi un peu ça. Mince d’épaisseur !
 
({{di|S’accordant :}}) Do, mi, sol.
 
({{di|Bas.}}) Sole, Sole.
 
{{PersonnageD|La femme|c|furieuse}}
Mi, sol, do ; mi, sol, do.
 
({{di|Bas.}}) Dos ! dos !
 
{{Personnage|Ensemble|c}}
Do, mi, sol do ! Do, mi, sol. do !