« L’Illustre Piégelé » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 118 :
{{PersonnageD|lapotasse|c|jouant.}}
 
« Que vois-je, un ours !… À moi, mon bon rifle de Tolède ! » {{didascalie|Il ajuste l’ours et presse du doigt la gâchette. Le fusil rate. Rires dans la salle.|c}}.
 
{{Personnage|L’ours|c}}
Ligne 128 :
« Attends, lâche animal ! Ah ! tu crois me faire peur ! Peur à moi !… l’intrépide Hernandez ! » Il ajuste l’ours de nouveau. « Meurs donc ! "{{didascalie| Il presse la gâchette. Le fusil rate une seconde fois. Rires énormes dans le public.|c}}
 
{{Personnage|L’ours|c|à part.}}
 
Ah diable ! Je ne sais que faire, moi. Ma foi tant pis ! {{didascalie|Haut.|c}} « Hoû ! Hoû ! Hoû ! »
Ligne 143 :
{{didascalie|Sur la scène, derrière le rideau, un soir de première. La herse, qui brûle dans les frises, éclaire un intérieur de palais moyen âge.|c}}
 
.{{Personnage|Le régisseur|c}}
{{didascalie| affolé|c}}.
 
Ligne 643 :
O. Courbouillon à Marthe Passoire
11 mars.
Madame, en réponse à votre lettre, je m’empresse de vous informer que je reçois tous les matins, de dix heures et demie à midi, et que je serai heureux de causer un instant avec vous.
dix heures et demie à midi, et que je serai heureux de causer un instant avec vous.
Recevez, Madame, mes salutations.
O. COURBOUILLON.
Ligne 659 ⟶ 658 :
Votre dévouée et bien à plaindre,
MARTHE PASSOIRE
 
 
 
===IV.===
O. Courbouillon à MarthePassoireMarthe Passoire
17 mars. Chère Madame, Vous êtes une enfant, de vous désoler ainsi. Un mois de prison, qu’est-ce que c’est, comparé à l’éternité ? Tout cela, d’ailleurs, peut s’arranger ; seulement, je vous en préviens, ça dépend de vous. Passez donc chez moi demain matin, autant que possible vers neuf heures. Nous causerons, touchant votre affaire.
Votre tout dévoué,
Ligne 679 ⟶ 676 :
Marthe Passoire à O. Courbouillon
20 mars.
OÔ mon Coco !… OÔ mon Coco !… Alors, c’est vrai, hein ? c’est vrai, dis ? On ne me mettra pas en prison ?… OÔ jour de joie ! jour d’ivresse !… Depuis ma première communion, je n’ai jamais été si heureuse !… — Et puis, tu sais, pour un député, tu es joliment polisson !…
polisson !…
MARTHE.
P. S. — Est-ce que tu es aussi l’ami du ministre de la marine ? En ce cas, tu serais bien mignon de lui glisser un mot à l’oreille pour qu’il fasse revenir mon petit neveu. M. </div>