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{{HdcerHors|Elle venge la mort de son mari.|ch11.28}}
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Après avoir chassé de l’Asie les Goths qui la dévastaient, le prince palmyrénien se rendit à la ville d’{{Hwp|Homs|Emèse}} en {{Hwp|Syrie (province romaine)|Syrie}}. Il avait triomphé de tous ses ennemis à la guerre, il périt par une trahison domestique. Son amusement favori de la chasse fut la cause, ou du moins l’occasion de sa mort<ref>{{Hwp|Histoire Auguste|''Hist. Aug.''}}, p. 192, 193 ; {{Hwp|Zosime (historien)|Zosime}}, l. ɪ, p. 36 ; {{Hwp|Jean Zonaras|Zonare}}, l. {{rom2|XII|12}}, p. 633. Le récit de ce dernier est clair et probable ; celui des autres, confus et contradictoire. Le texte de {{Hwp|Georges le Syncelle|George Syncelle}}, s’il n’est pas corrompu, est absolument inintelligible.</ref>. {{Hwp|Maeonius|Mœonius}}, son neveu, eut l’audace de lancer sa javeline avant son oncle : quoiqu’il en eût été repris, il se porta plusieurs fois à la même insolence. Odenat, offensé comme monarque et comme chasseur, lui ôta son cheval, marque d’ignominie parmi les Barbares, et le fit mettre pendant quelque temps en prison. L’insulte fut bientôt oubliée ; mais Mœonius conserva le souvenir de la punition : aidé d’un petit nombre de complices, il assassina son oncle au milieu d’une grande fête. {{HdcerEn|{{corr|An.|Ann.}} 267.}}{{Hwp|Odénat|Odenat}} avait eu d’une autre femme que
Après avoir chassé de l’Asie les Goths qui la dévastaient, le prince palmyrénien se rendit à la ville d’{{Hwp|Homs|Emèse}} en {{Hwp|Syrie (province romaine)|Syrie}}. Il avait triomphé de tous ses ennemis à la guerre, il périt par une trahison domestique. Son amusement favori de la chasse fut la cause, ou du moins l’occasion de sa mort<ref>{{Hwp|Histoire Auguste|''Hist. Aug.''}}, p. 192, 193 ; {{Hwp|Zosime (historien)|Zosime}}, l. {{rom2|I|1}}, p. 36 ; {{Hwp|Jean Zonaras|Zonare}}, l. {{rom2|XII|12}}, p. 633. Le récit de ce dernier est clair et probable ; celui des autres, confus et contradictoire. Le texte de {{Hwp|Georges le Syncelle|George Syncelle}}, s’il n’est pas corrompu, est absolument inintelligible.</ref>. {{Hwp|Maeonius|Mœonius}}, son neveu, eut l’audace de lancer sa javeline avant son oncle : quoiqu’il en eût été repris, il se porta plusieurs fois à la même insolence. Odenat, offensé comme monarque et comme chasseur, lui ôta son cheval, marque d’ignominie parmi les Barbares, et le fit mettre pendant quelque temps en prison. L’insulte fut bientôt oubliée ; mais Mœonius conserva le souvenir de la punition : aidé d’un petit nombre de complices, il assassina son oncle au milieu d’une grande fête. {{HdcerEn|{{corr|An.|Ann.}} 267.}}{{Hwp|Odénat|Odenat}} avait eu d’une autre femme que