« Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Roman, tome II.djvu/425 » : différence entre les versions
Pywikibot touch edit |
|||
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page corrigée | |
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
< |
<nowiki/> |
||
Alors elle se mit à rire ou à grincer des dents, les deux choses se ressemblaient sur cette figure furieuse. Le jour commençait à poindre. Un reflet de cendre éclairait vaguement cette scène, et le gibet devenait de plus en plus distinct dans la place. De l’autre côté, vers le Pont Notre-Dame, la pauvre condamnée croyait entendre se rapprocher le bruit de cavalerie. |
Alors elle se mit à rire ou à grincer des dents, les deux choses se ressemblaient sur cette figure furieuse. Le jour commençait à poindre. Un reflet de cendre éclairait vaguement cette scène, et le gibet devenait de plus en plus distinct dans la place. De l’autre côté, vers le Pont Notre-Dame, la pauvre condamnée croyait entendre se rapprocher le bruit de cavalerie. |
||
Ligne 23 : | Ligne 23 : | ||
— Montrez-moi ce soulier, dit l’égyptienne en tressaillant. Dieu ! Dieu ! Et en même temps, de la main qu’elle avait libre, elle ouvrait vivement le petit sachet orné de verroterie verte qu’elle portait au cou. |
— Montrez-moi ce soulier, dit l’égyptienne en tressaillant. Dieu ! Dieu ! Et en même temps, de la main qu’elle avait libre, elle ouvrait vivement le petit sachet orné de verroterie verte qu’elle portait au cou. |
||
— Va ! va ! grommelait Gudule, fouille ton amulette du démon ! |
— Va ! va ! grommelait Gudule, fouille ton amulette du démon ! Tout à coup elle s’interrompit, trembla de tout son corps, et cria avec une voix qui venait du plus profond des entrailles : — Ma fille ! |
||
Tout à coup elle s’interrompit, trembla de tout son corps, et cria avec une voix qui venait du plus profond des entrailles : — Ma fille ! |
|||
L’égyptienne venait de tirer du sachet un petit soulier absolument pareil à l’autre. À ce petit soulier était attaché un parchemin sur lequel ''ce carme'' était écrit : |
L’égyptienne venait de tirer du sachet un petit soulier absolument pareil à l’autre. À ce petit soulier était attaché un parchemin sur lequel ''ce carme'' était écrit : |
||
<poem> |
|||
Quand le pareil retrouveras. |
|||
Ta mère te tendra les bras. |
|||
</poem> |