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<section begin="s1"/>saint Pierre, si nos devoirs nous en laissent le temps, est un délassement
<section begin="s1"/>saint Pierre, si nos devoirs nous en laissent le temps, est un délassement permis. Mais la pêche véritablement sainte est celle que le Seigneur apprit à son disciple, et qui consiste à pêcher les hommes sur la terre comme les poissons dans l’eau.
permis. Mais ia pêche véritablement sainte est celle que le Seigneur apprit à son disciple, et qui consiste à pécher les hommes sur la terre comme les poissons dans l’eau.




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Il ne nous est pas absolument défendu de porter des bijoux, des habits riches et commodes, mais il nous l’est très-expressement de ne pas mettre un frein aux passions violentes qui n’obéissent pas au souverain empire de la raison, de peur que leur action dissolvante ne pénètre toutes les parties de notre âme et ne la plonge sans retour dans les délices de la volupté. Ces délices, en effet, acquièrent, par l’habitude, une force constante et irrésistible. Elles font de l’homme un cheval fougueux que le Pédagogue, s’efforçant en vain de diriger vers le salut, ne peut plus ni maîtriser ni conduire. La partie sensitive de l’âme commande seule et commande en tyran. La raison ne lui est plus de rien ; il ne la connaît plus. Sa voix, étouffée par le vice, ne peut le réveiller dans le désordre de ses sens et de ses désirs. Il n’a plus de goût qu’à l’éclat de l’or et des pierreries, à la magnificence des vêtements, aux inépuisables recherches du luxe. Mais, pour nous, ces divines paroles de ïapêtre ne doivent jamais être absentes de notre mémoire : « Vivez saintement parmi les GentHs, afin « qu’au Heu de médire de vous, comme si vous étiez des maifaiteurs, ils considèrent vos bonnes œuvres et rendent « gloire à Dieu au jour où il vous visitera. » Des vêtements simples et de couleur blanche, comme nous l’avons déjà dit, tels sont ceux que le Pédagogue nous accorde et qu’il se plaît à nous voir porter. Il veut que nous préférions aux recherches de l’art la simplicité de la nature ; il veut que nous rejetions loin de nous tout ce (fui est faux et trompeur ; il veut enfin que la vérité, qui est une et simple, soit en toutes choses notre guide et notre modèle.<section end="s2"/>
Il ne nous est pas absolument défendu de porter des bijoux, des habits riches et commodes, mais il nous l’est très-expressement de ne pas mettre un frein aux passions violentes qui n’obéissent pas au souverain empire de la raison, de peur que leur action dissolvante ne pénètre toutes les parties de notre âme et ne la plonge sans retour dans les délices de la volupté. Ces délices, en effet, acquièrent, par l’habitude, une force constante et irrésistible. Elles font de l’homme un cheval fougueux que le Pédagogue, s’efforçant en vain de diriger vers le salut, ne peut plus ni maîtriser ni conduire. La partie sensitive de l’âme commande seule et commande en tyran. La raison ne lui est plus de rien ; il ne la connaît plus. Sa voix, étouffée par le vice, ne peut le réveiller dans le désordre de ses sens et de ses désirs. Il n’a plus de goût qu’à l’éclat de l’or et des pierreries, à la magnificence des vêtements, aux inépuisables recherches du luxe. Mais, pour nous, ces divines paroles de l’apôtre ne doivent jamais être absentes de notre mémoire : « Vivez saintement parmi les Gentils, afin qu’au lieu de médire de vous, comme si vous étiez des malfaiteurs, ils considèrent vos bonnes œuvres et rendent gloire à Dieu au jour où il vous visitera. » Des vêtements simples et de couleur blanche, comme nous l’avons déjà dit, tels sont ceux que le Pédagogue nous accorde et qu’il se plaît à nous voir porter. Il veut que nous préférions aux recherches de l’art la simplicité de la nature ; il veut que nous rejetions loin de nous tout ce qui est faux et trompeur ; il veut enfin que la vérité, qui est une et simple, soit en toutes choses notre guide et notre modèle.<section end="s2"/>