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encore à la hauteur de la concurrence, que d’autres encore sont au-dessous du niveau de la production bourgeoise, c’est un radotage qui ne prouve nullement l’éternité de la concurrence.
encore à la hauteur de la concurrence, que d’autres encore sont au-dessous du niveau de la production bourgeoise, c’est un radotage qui ne prouve nullement l’éternité de la concurrence.

Toute la logique de M. Proudhon se résume en ceci : la concurrence est un rapport social dans lequel nous développons actuellement nos forces productives. Il donne à cette vérité, non pas des développements logiques, mais des formes souvent très bien développées, en disant que la concurrence est l’émulation industrielle, le mode actuel d’être libre, la responsa­bilité dans le travail, la constitution de la valeur, une condition pour l’avènement de l’égalité, un principe de l’économie sociale, un décret de la destinée, une nécessité de l’âme humaine, une inspiration de la justice éternelle, la liberté dans la division, la division dans la liberté, une catégorie économique.
Toute la logique de M. Proudhon se résume en ceci : la concurrence est un rapport social dans lequel nous développons actuellement nos forces productives. Il donne à cette vérité, non pas des développements logiques, mais des formes souvent très bien développées, en disant que la concurrence est l’émulation industrielle, le mode actuel d’être libre, la responsabilité dans le travail, la constitution de la valeur, une condition pour l’avènement de l’égalité, un principe de l’économie sociale, un décret de la destinée, une nécessité de l’âme humaine, une inspiration de la justice éternelle, la liberté dans la division, la division dans la liberté, une catégorie économique.
La concurrence et l’association s’appuient l’une sur l’autre. Bien loin de s’exclu­re, elles ne sont pas même divergentes. Qui dit concurrence, suppose déjà but com­mun. La concurrence n’est donc pas l’égoïsme, et l’erreur la plus déplorable du socia­lis­me est de l’avoir regardée comme le renversement de la société.

Qui dit concurrence dit but commun, et cela prouve, d’un côté, que la concurrence est l’asso­ciation ; de l’autre, que la concurrence n’est pas l’égoïsme. Et qui dit égoïsme ne dit-il pas but
« La ''concurrence'' et l’''association'' s’appuient l’une sur l’autre. Bien loin de s’exclure, elles ne sont pas même ''divergentes''. Qui dit concurrence, suppose déjà ''but commun''. La concurrence n’est donc pas l’''égoïsme'', et l’erreur la plus déplorable du socialisme est de l’avoir regardée comme le renversement de la société. »

Qui dit concurrence dit but commun, et cela prouve, d’un côté, que la concurrence est l’association ; de l’autre, que la concurrence n’est pas l’égoïsme. Et qui dit ''égoïsme'' ne dit-il pas but