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Fils de l’éditeur de musique bien connu, M. Fernand Gregh est né à Paris le 14 octobre 1873, d’une vieille famille de Parisiens. Il fît ses études aux lycées Michelct (1880-1890) et Condorcet (1890-1892), et obtint en rhétorique (août 1890) un prix de composition française au Concours général, sur ce sujet : « La poésie ne défigure pas, elle transfigure » (phrase de Bersot). Licencié de philosophie dès 1892, il fonda, la même année, avec plusieurs amis, la revue Le Banquet, où ont débuté ou collaboré bien des jeunes écrivains : MM. Henri Barbusse, Daniel Halévy, Louis de la Sallo, Amédée Rouquès, Jacques Bizet, Robert de Fiers, Marcel Proust, etc. Le Banquet eut une destinée éphémère : il n’eut que huit numéros, aujourd’hui introuvables.
Fils de l’éditeur de musique bien connu, M. Fernand Gregh est né à Paris le 14 octobre 1873, d’une vieille famille de Parisiens. Il fît ses études aux lycées Michelct (1880-1890) et Condorcet (1890-1892), et obtint en rhétorique (août 1890) un prix de composition française au Concours général, sur ce sujet : « La poésie ne défigure pas, elle transfigure » (phrase de Bersot). Licencié de philosophie dès 1892, il fonda, la même année, avec plusieurs amis, la revue Le Banquet, où ont débuté ou collaboré bien des jeunes écrivains : MM. Henri Barbusse, Daniel Halévy, Louis de la Sallo, Amédée Rouquès, Jacques Bizet, Robert de Fiers, Marcel Proust, etc. Le Banquet eut une destinée éphémère : il n’eut que huit numéros, aujourd’hui introuvables.


En 1894, M. Fernand Gregh entra comme secrétaire dela rédaction à la Revue de Paris, à l’époque même de sa fondation. Il y fit la critique bibliographique et y publia des poèmes. Après avoir, en 1895, interrompu ses travaux pour faire son service militaire, il fit paraître, le l»r février 1896, toujours clans la Revue de Paris, un article sur Paul Verlaine, dont il était un des meilleurs disciples. Au cours de ces quelques pages, il reproduisait, en indiquant bien qu’il en était l’auteur, le court poème intitulé Menuet, petit chef-d’œuvre do mélancolie douce et tendre, pastichant
En 1894, M. Fernand Gregh entra comme secrétaire dela rédaction à la Revue de Paris, à l’époque même de sa fondation. Il y fit la critique bibliographique et y publia des poèmes. Après avoir, en 1895, interrompu ses travaux pour faire son service militaire, il fit paraître, le l»r février 1896, toujours dans la Revue de Paris, un article sur Paul Verlaine, dont il était un des meilleurs disciples. Au cours de ces quelques pages, il reproduisait, en indiquant bien qu’il en était l’auteur, le court poème intitulé Menuet, petit chef-d’œuvre do mélancolie douce et tendre, pastichant