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Mais c’est trop souiller ma plume par ce monstrueux parallele ; c’est trop long-tems contrister & profaner tes regards par le tableau de tant d’horreurs. Abandonnons ces mechans à leur perversité. Que dis-je ! ô bon Rousseau ! Tu ne te vengeras qu’en demandant à la Clémence infinie, que les remords ne punissent pas leur crime sans l’expier.
Mais c’est trop souiller ma plume par ce monstrueux parallele ; c’est trop long-tems contrister & profaner tes regards par le tableau de tant d’horreurs. Abandonnons ces mechans à leur perversité. Que dis-je ! ô bon Rousseau ! Tu ne te vengeras qu’en demandant à la Clémence infinie, que les remords ne punissent pas leur crime sans l’expier.


Soulage & purifie tes yeux en les portant sur ces grouppes d’Enfans rendus heureux à ta voix ; de Meres rappelées à la nature, de Citoyens encourages au culte des loix & de la liberté. Entends ce cri de reconnoissance que tous les cœurs honnêtes élancent vers toi. Il atteste à la terre que la vertu n’y est pas tout-a-fait étrangere. Perce l’avenir, & vois nos arrière-neveux devenus meilleurs par tes Ecrits, les méditer en bénissant ton nom, & célébrer te mémoire en pratiquant tes leçons. Contemple
Soulage & purifie tes yeux en les portant sur ces grouppes d’Enfans rendus heureux à ta voix ; de Meres rappelées à la nature, de Citoyens encourages au culte des loix & de la liberté. Entends ce cri de reconnoissance que tous les cœurs honnêtes élancent vers toi. Il atteste à la terre que la vertu n’y est pas tout-a-fait étrangere. Perce l’avenir, & vois nos arrière-neveux devenus meilleurs par tes Ecrits, les méditer en bénissant ton nom, & célébrer te mémoire en pratiquant tes leçons. {{tiret|Con|Contemple}}