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{{Numérotation|ACTE IV, SCÈNE V.||181|}} |
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{{sc|cléopâtre.—}}Oui, conduis-moi.—Il me quitte en brave. |
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César et lui pussent, dans un combat |
Plût aux dieux que César et lui pussent, dans un combat |
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querelle ! Alors, Antoine… |
singulier, décider cette grande querelle ! Alors, Antoine… |
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Mais, hélas !… Allons, sortons. |
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{{T2|SCÈNE V|mt=2em|fs=125%}} |
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{{Scène|V}} |
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eux_. |
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Antoine ! |
Antoine ! |
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{{sc|antoine.—}}Je voudrais à présent en avoir cru tes conseils |
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blessures, et n’avoir combattu que sur terre. |
et tes blessures, et n’avoir combattu que sur terre. |
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{{sc|le soldat.—}}Si vous l’aviez fait, les rois qui se sont révoltés, |
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guerrier qui vous a quitté ce matin, suivraient |
et ce guerrier qui vous a quitté ce matin, suivraient |
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encore aujourd’hui vos pas. |
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pas. |
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{{sc|antoine.—}}Qui m’a quitté ce matin ? |
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{{sc|éros}}.—Qui ? quelqu’un qui était toujours auprès de |
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maintenant Énobarbus, il ne vous entendra |
vous. Appelez maintenant Énobarbus, il ne vous entendra |
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pas ; ou du camp de César il vous criera : Je ne suis |
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plus des tiens. |
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{{sc|antoine.—}}Que dis-tu ? |
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{{sc|le soldat.—}}Seigneur, il est avec César. |
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{{sc|éros.—}}Ses coffres, son argent, il a tout laissé, seigneur. |
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{{sc|antoine.—}}Est-il parti ? |
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{{sc|le soldat.—}}Rien n’est plus certain. |
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{{sc|antoine.—}}Éros, va ; envoie-lui son trésor : n’en retiens |
||
je te le recommande. Écris-lui, je |
pas une obole, je te le recommande. Écris-lui, je |
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signerai la lettre ; et fais-lui mes adieux dans les termes |
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les plus honnêtes et les plus doux : dis-lui que je souhaite |
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qu’il n’ait jamais de plus fortes raisons pour changer |
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maître. |
de maître.—Oh ! ma fortune a corrompu les cœurs |
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honnêtes.—Éros, hâte-toi. |