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DE L'HISTOIRE 421 |
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Le nom dut précéder le verbe, car le discours |
Le nom dut précéder le verbe, car le discours n’a |
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point de sens |
point de sens s’il n’est régi par un nom, exprimé ou |
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sous-entendu. En dernier lieu se formèrent les verbes. |
sous-entendu. En dernier lieu se formèrent les verbes. |
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Nous pouvons observer, en effet, que les enfants |
Nous pouvons observer, en effet, que les enfants |
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disent des noms, des particules, mais point de verbes : |
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c’est que les noms éveillent des idées qui laissent des |
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traces durables ; il en est de même des particules qui |
traces durables ; il en est de même des particules qui |
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signifient des modifications. Mais les verbes signifient |
signifient des modifications. Mais les verbes signifient |
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des mouvements accompagnés des idées |
des mouvements accompagnés des idées d’antériorité |
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et de postériorité, et ces idées ne |
et de postériorité, et ces idées ne s’apprécient que par |
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le point indivisible du présent, si difficile à |
le point indivisible du présent, si difficile à comprendre, même pour les philosophes. J’appuierai ceci |
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prendre, même pour les philosophes. J'appuierai ceci |
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souvenait bien des noms, mais avait entièrement |
souvenait bien des noms, mais avait entièrement |
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oublié les verbes. — Les verbes qui sont des genres |
oublié les verbes. — Les verbes qui sont des genres |
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à |
à l’égard de tous les autres, tels que ''sum'', qui indique |
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l’existence, verbe auquel se rapportent toutes les |
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essences, c’est-à-dire tous les objets de la métaphysique ; ''sto, eo'', qui expriment le repos et le mouvement, auxquels se rapportent toutes les choses physiques ; ''do, dico, facio'', auxquels se rapportent toutes |
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essences, c'est-à-dire tous les objets de la métaphy- |
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sique; sto, eo, qui expriment le repos et le mouve- |
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ment, auxquels se rapportent toutes les choses phy- |
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dis-je, sont tous des monosyllabes à l’impératif, ''es, sta, i, da, dic, fac ; ''et c’est par l’impératif qu’ils ont dû |
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siques; dOy dicOj faciOj auxquels se rapportent toutes |
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dis-je, sont tous des monosyllabes à l'impératif, es, sta, |
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i, da, die, fac; et c'est par l'impératif qu'ils ont dû |
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commencer. |
commencer. |
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Cette génération du langage est conforme aux lois de |
Cette ''génération du langage'' est conforme aux lois de |
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la nature en général, |
la nature en général, d’après lesquelles les éléments, |
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dont toutes les choses se composent et où elles vont |
dont toutes les choses se composent et où elles vont |
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se résoudre, sont indivisibles : elle est conforme aux |
se résoudre, sont indivisibles : elle est conforme aux |
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lois de la nature humaine en particulier, en vertu de |
lois de la nature humaine en particulier, en vertu de |
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