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{{Lettrine|L|lignes=2}}{{sc|a}} belle Antiquité s’est couchée au tombeau : |
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Sur le monde la nuit règne en toute puissance : |
Sur le monde la nuit règne en toute puissance : |
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Muse du vieil Homère, on pleure ton absence ! |
Muse du vieil Homère, on pleure ton absence ! |
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Sur le monde qui meurt seul croasse un corbeau. |
Sur le monde qui meurt seul croasse un corbeau. |
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Enfin Ronsard survient. Il reprend le flambeau |
Enfin Ronsard survient. Il reprend le flambeau |
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Et le rallume au ciel. Déjà la Renaissance |
Et le rallume au ciel. Déjà la Renaissance |
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Brille. Je te salue en ta magnificence, |
Brille. Je te salue en ta magnificence, |
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Ô Ronsard-Apollon, dieu du Jour, dieu du Beau ! |
Ô Ronsard-Apollon, dieu du Jour, dieu du Beau ! |
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Aventureux chercheur en des rives lointaines, |
Aventureux chercheur en des rives lointaines, |
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Sur ton navire d’or tu ramenas Athènes |
Sur ton navire d’or tu ramenas Athènes |
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Et ses Olympiens au divin souvenir ; |
Et ses Olympiens au divin souvenir ; |
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À la Muse gauloise encor toute gothique, |
À la Muse gauloise encor toute gothique, |
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Tu donnas l’air nouveau sur la cythare antique ; |
Tu donnas l’air nouveau sur la cythare antique ; |
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Tu rouvris le passé, source de l’avenir. |
Tu rouvris le passé, source de l’avenir. |
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{{Centré|<big>''ORPHÉE''</big>}} |
{{Centré|<big>{{sp|0.2em|''ORPHÉE''}}</big>}} |
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{{Lettrine|F|lignes=2}}{{sc|ils}} d’Apollon, l’Amour a créé ton génie, |
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Les hommes ni les dieux n’aimaient pas comme toi. |
Les hommes ni les dieux n’aimaient pas comme toi. |
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Pour Homère, jamais les fleuves en émoi |
Pour Homère, jamais les fleuves en émoi |
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N’ont arrêté leur course en la belle |
N’ont arrêté leur course en la belle Ionie. |
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