« Page:Lemerre - Anthologie des poètes français du XIXème siècle, t1, 1887.djvu/421 » : différence entre les versions

AkBot (discussion | contributions)
Pywikibot touch edit
 
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page corrigée
+
Page validée
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
<poem style="margin-left:7em; font-size:100%">
<poem style="margin-left:7em; font-size:100%">


Quelque fine perle peut-être,
Quelque fine perle peut-être,
Larme tombée en bon terrain,
Larme tombée en bon terrain,
Se trouverait mêlée au grain !
Se trouverait mêlée au grain !
Qui serait content ? C’est le maître.
Qui serait content ? C’est le maître.


Il dirait : « Sois le bien reçu !
Il dirait : « Sois le bien reçu !
Car ta corbeille est plus que pleine :
Car ta corbeille est plus que pleine :
Quelque vierge, en sa douce peine,
Quelque vierge, en sa douce peine,
Y mit du poids à ton insu. »
Y mit du poids à ton insu. »
</poem>
</poem>
<br />
<br />
{{Centré|<small>ENVOI</small>}}
{{Centré|<small>{{sp|0.2em|ENVOI}}</small>}}
<poem style="margin-left:7em; font-size:100%">
<poem style="margin-left:7em; font-size:100%">


Les oiseaux bleus sont vos pensées ;
Les oiseaux bleus sont vos pensées ;
Dès que vous leur donnez l’essor,
Dès que vous leur donnez l’essor,
Elles s’en vont rechercher l’or
Elles s’en vont rechercher l’or
De mes croyances dispersées ;
De mes croyances dispersées ;


Et je retrouve en un seul jour
Et je retrouve en un seul jour
Les biens perdus de ma jeunesse,
Les biens perdus de ma jeunesse,
Mais accrus par votre largesse
Mais accrus par votre largesse
D’un rayon du plus pur amour.
D’un rayon du plus pur amour.
</poem>
</poem>
<br />
<br />
{{Centré|______}}
{{Centré|______}}
<br /><br />
<br /><br />
{{Centré|<big>''CONFITEOR''</big>}}
{{Centré|<big>{{sp|0.2em|''CONFITEOR''}}</big>}}
<poem style="margin-left:7em; font-size:100%">
<poem style="margin-left:7em; font-size:100%">




{{lettrine|À|lignes=2}} l’heure où la tête lassée
{{lettrine|À|lignes=2}} l’heure où la tête lassée
Fléchit au sommeil qui la prend,
Fléchit au sommeil qui la prend,
Cruel qui contraint la pensée
Cruel qui contraint la pensée
À remonter son dur courant !
À remonter son dur courant !
</poem>
</poem>