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{{lettrine|M|lignes=3}}{{sc|ladame Ségalas}}<i>, née Anaïs Ménard, a publié les recueils
{{lettrine|M|lignes=3}}{{sc|adame Ségalas}}, <i>née Anaïs Ménard, a publié les recueils lyriques suivants :</i> les Algériennes <i>(1831),</i> les Oiseaux de passage <i>(1836),</i> Enfantines <i>(1844),</i> la Femme <i>(1847),</i> Nos Bons Parisiens, <i>et, tout dernièrement,</i> Poésies pour tous.
lyriques suivants : </i>les Algériennes<i> (1831), </i>les Oiseaux de
passage<i> (1836), </i>Enfantines<i> (1844), </i>la Femme<i> (1847),
</i>Nos Bons Parisiens<i>, et, tout dernièrement, </i>Poésies pour tous<i>.


<i>Parmi les nombreuses compositions de l’auteur, nous choisissons</i> les Invisibles <i>et</i> le Petit sou neuf, <i>dont les strophes heureuses et mouvementées nous semblent bien caractériser le talent de l’aimable poète : on y respire dans une atmosphère salubre, et on retrouve là de charmants détails historiques, une indulgence souriante et ces profonds sentiments d’honneur et d’humanité qui veillent, sans jamais s’éteindre, au vaillant cœur des femmes bien nées.</i>
Parmi les nombreuses compositions de l’auteur, nous choisissons </i>les
Invisibles<i> et </i>le Petit sou neuf<i>, dont les strophes heureuses et mouvementées
nous semblent bien caractériser le talent de l’aimable poète : on y respire
dans une atmosphère salubre, et on retrouve là de charmants détails
historiques, une indulgence souriante et ces profonds sentiments d’honneur et
d’humanité qui veillent, sans jamais s’éteindre, au vaillant cœur des
femmes bien nées. </i>
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{{Centré|______}}
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{{Centré|''LES INVISIBLES''}}
{{Centré|<big>{{sp|0.2em|''LES INVISIBLES''}}</big>}}
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{{lettrine|V|lignes=2}}{{sc|ous}} êtes devenus invisibles pour nous,
{{lettrine|V|lignes=2}}{{sc|ous}} êtes devenus invisibles pour nous,
Parents, amis, qu’on pleure, et que le ciel recouvre.
Parents, amis, qu’on pleure, et que le ciel recouvre.
Le grand rideau d’azur est retombé sur vous ;
Le grand rideau d’azur est retombé sur vous ;
Il est trop haut pour qu’on l’entr’ouvre.
Il est trop haut pour qu’on l’entr’ouvre.
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