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{{lettrine|G|lignes=2}}{{sc|loire}} au cœur téméraire épris de l’impossible, |
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Qui marche, dans l’amour, au sentier des douleurs, |
Qui marche, dans l’amour, au sentier des douleurs, |
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Et fuit tout vain plaisir au vulgaire accessible. |
Et fuit tout vain plaisir au vulgaire accessible. |
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Heureux qui sur sa route, invité par les fleurs, |
Heureux qui sur sa route, invité par les fleurs, |
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Passe et n’écarte point leur feuillage ou leurs voiles, |
Passe et n’écarte point leur feuillage ou leurs voiles, |
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Et, vers l’azur lointain tournant ses yeux en pleurs, |
Et, vers l’azur lointain tournant ses yeux en pleurs, |
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Tend ses bras insensés pour cueillir les étoiles. |
Tend ses bras insensés pour cueillir les étoiles. |
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Une beauté, cachée aux désirs trop humains, |
Une beauté, cachée aux désirs trop humains, |
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Sourit à ses regards, sur d’invisibles toiles ; |
Sourit à ses regards, sur d’invisibles toiles ; |
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Vers ses ambitions lui frayant des chemins, |
Vers ses ambitions lui frayant des chemins, |
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Un ange le soutient sur des brises propices ; |
Un ange le soutient sur des brises propices ; |
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Les astres bien aimés s’approchent de ses mains ; |
Les astres bien aimés s’approchent de ses mains ; |
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Les lis du paradis lui prêtent leurs calices. |
Les lis du paradis lui prêtent leurs calices. |
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Béatrix ouvre un monde à qui la prend pour sœur, |
Béatrix ouvre un monde à qui la prend pour sœur, |
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À qui lutte et se dompte et souffre avec délices, |
À qui lutte et se dompte et souffre avec délices, |
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Et goûte à s’immoler sa plus chère douceur ; |
Et goûte à s’immoler sa plus chère douceur ; |
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Et, joyeux, s’élançant au delà du visible, |
Et, joyeux, s’élançant au delà du visible, |
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De la porte du ciel s’approche en ravisseur. |
De la porte du ciel s’approche en ravisseur. |
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Gloire au cœur téméraire épris de l’impossible ! |
Gloire au cœur téméraire épris de l’impossible ! |
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