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les âmes enfantines qui vous sont confiées. |
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Cela fait, descendez en vous- |
Cela fait, descendez en vous-mêmes et demandez-vous si vous |
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auriez, le cas échéant, les qualités nécessaires pour remplir la |
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mission que les maîtres, au lycée ne savent pas et surtout ne peuvent |
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pas remplir. Si vous le croyez, n’hésitez pas, retirez vos enfants |
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et tâchez d’en faire des hommes. Mais je crains, je l’avoue, |
et tâchez d’en faire des hommes. Mais je crains, je l’avoue, |
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que vous n’y soyez fort inhabiles. Vous êtes des produits de cette |
que vous n’y soyez fort inhabiles. Vous êtes des produits de cette |
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éducation inhumaine qu’aujourd’hui ils reçoivent à leur tour : |
éducation inhumaine qu’aujourd’hui ils reçoivent à leur tour : |
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car dans cette France d’aspect changeant, le collège est |
car dans cette France d’aspect changeant, le collège est immuable, |
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plus encore que la caserne, plus que le monastère. La vie vous a |
plus encore que la caserne, plus que le monastère. La vie vous a |
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refaits tant bien que mal, au prix sans doute de beaucoup de |
refaits tant bien que mal, au prix sans doute de beaucoup de |
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temps perdu et de forces gaspillées. |
temps perdu et de forces gaspillées. Mais il vous reste ceci qui |
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est presque indélibile Vous confondez |
est presque indélibile Vous confondez comme le firent déjà vos |
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parents et vos |
parents et vos maîtres, comme le font aujourd’hui les maîtres de |
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vos fils, vous confondez ce qui est doux avec ce qui est faible et ce |
vos fils, vous confondez ce qui est doux avec ce qui est faible et ce |
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qui est fort avec ce qui est brutal. Vous êtes rarement forts |
qui est fort avec ce qui est brutal. Vous êtes rarement forts |
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sans être brutaux et presque |
sans être brutaux et presque jamais doux sans être faibles. |
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C’est pourquoi j’ai peu |
C’est pourquoi j’ai peu confiance en vos qualités d’éducateurs. |
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Il y a deux faces au p1oblè1ne ; évidemment il fa~t introduire |
Il y a deux faces au p1oblè1ne ; évidemment il fa~t introduire |