« Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Guizot, Didier, 1864, tome 1.djvu/147 » : différence entre les versions

→‎Page non corrigée : Page créée avec « où cette même étoile, qui est à l’occident du pôle, avait fait son voyage jusqu’à éclairer cette partie du ciel où elle flamboie à présent, Marcellus et moi,... »
 
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page non corrigée
+
Page corrigée
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 4 : Ligne 4 :
alors une heure.
alors une heure.


MARCELLUS.—Paix ! supprime le reste regarde, le voici
{{sc|marcellus}}.—Paix ! supprime le reste regarde, le voici
qui revient.
qui revient.


(L’ombre entre.)
{{g|(L’ombre entre.)|4|fs=90%}}


BERNABDO.—C’est la même apparence que celle du roi
{{sc|bernardo}}.—C’est la même apparence que celle du roi
qui est mort.
qui est mort.


MARCELLUS.—Toi qui es un savant, parle-lui, Horatio.
{{sc|marcellus}}.—Toi qui es un savant, parle-lui, Horatio.

BERNARDO.—Ne ressemble-t-il pas au roi ? Observe-le,
{{sc|bernardo}}.—Ne ressemble-t-il pas au roi ? Observe-le,
Horatio.
Horatio.


HORATIO.—Tout semblable. Il me bouleverse de peur et
{{sc|horatio}}.—Tout semblable. Il me bouleverse de peur et
d’étonnement.
d’étonnement.


BERNARDO.—Il voudrait qu’on lui parlât.
{{sc|bernardo}}.—Il voudrait qu’on lui parlât.


MARCELLUS.—Parle-lui, Horatio.
{{sc|marcellus}}.—Parle-lui, Horatio.


HORATIO.—Qui es-tu, toi qui usurpes ensemble cette
{{sc|horatio}}.—Qui es-tu, toi qui usurpes ensemble cette
heure de la nuit et cette forme noble et guerrière sous
heure de la nuit et cette forme noble et guerrière sous
laquelle la majesté du Danemark, maintenant ensevelie,
laquelle la majesté du Danemark, maintenant ensevelie,
a pour un temps marché ? Au nom du ciel, je te somme
a pour un temps marché ? Au nom du ciel, je te somme :
parle.
parle.


MARCELLUS.—Il est offensé.
{{sc|marcellus}}.—Il est offensé.

{{sc|bernardo}}.—Vois, il s’éloigne avec hauteur.


{{d|(L’ombre s’en va.)|4|fs=90%}}
BERNARDO.—Vois, il s’éloigne avec hauteur.


{{sc|horatio}}.—Arrête ; parle, parle ; je te somme de parler.
(L’ombre s’en va.)


{{sc|marcellus}}.—Il est parti et ne répondra pas.
HORATIO.-Arrête parle, parle ; je te somme de parler.
MARCELLUS.—Il est parti et ne répondra pas.


BERNARDO.—Eh bien Horatio, vous tremblez, et vous
{{sc|bernardo}}.—Eh bien Horatio, vous tremblez, et vous
êtes tout pâle ceci n’est-il pas quelque chose de plus que
êtes tout pâle ceci n’est-il pas quelque chose de plus que
de l’imagination ? Qu’en pensez-vous ?
de l’imagination ? Qu’en pensez-vous ?


HORATIO.—Devant mon Dieu, je ne pourrais pas le
{{sc|horatio}}.—Devant mon Dieu, je ne pourrais pas le
croire, sans le sensible et sûr témoignage de mes propres
croire, sans le sensible et sûr témoignage de mes propres
yeux.
yeux.


MARCELLUS.—Ne ressemble-t-il pas au roi ?
{{sc|marcellus}}.—Ne ressemble-t-il pas au roi ?


HORATIO. —Comme tu te ressembles à toi-même. C’est
{{sc|horatio}}. —Comme tu te ressembles à toi-même. C’est
bien là la même armure qu’il portait lorsqu’il combattit
bien là la même armure qu’il portait lorsqu’il combattit
le Norwégien ambitieux ce fut ainsi qu’un jour il fronça
le Norwégien ambitieux ce fut ainsi qu’un jour il fronça
le sourcil lorsque, dans une conférence furieuse, il arracha
le sourcil lorsque, dans une conférence furieuse, il arracha
le Polonais de son traîneau et l’étendit sur la glace.
le Polonais de son traîneau et l’étendit sur la glace.
Cela est étrange 1
Cela est étrange !