« Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne » : différence entre les versions

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Les femmes ont fait plus de mal que de bien. La contrainte et la dissimulation ont été leur partage. Ce que la force leur avait ravi, la ruse leur a rendu ; elles ont eu recours à toutes les ressources de leurs charmes, et le plus irréprochable ne leur résistait pas. Le poison, le fer, tout leur était soumis ; elles commandaient au crime comme à la vertu. Le gouvernement français, surtout, a dépendu, pendant des siècles, de l'administration nocturne des femmes ; le cabinet n'avait point de secret pour leur indiscrétion ; ambassade, commandement, ministère, présidence, pontificat, cardinalat ; enfin tout ce qui caractérise la sottise des hommes, profane et sacré, tout a été soumis à la cupidité et à l'ambition de ce sexe autrefois méprisable et respecté, et depuis la révolution, respectable et méprisé.
 
== Sources ==
 
Lien vers le texte original scanné par la Bibliothèque nationale de France [http://gallica2.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k426138]
[[es:Declaraci%C3%B3n_de_los_Derechos_de_la_Mujer_y_la_Ciudadana]]