« Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
m Révocation des modifications par 196.203.157.149 (Discussion) vers la dernière version de Enmerkar
Aalm2000 (discussion | contributions)
→‎Texte non formaté : Lien source BNF, manquent encore des notes 7 à l'original
Ligne 1 :
{{TextQuality|50%}}[[Catégorie:Déclarations de droits]]
[[Catégorie:1791]]
[[Catégorie:Révolution française]]
Ligne 97 :
 
Les femmes ont fait plus de mal que de bien. La contrainte et la dissimulation ont été leur partage. Ce que la force leur avait ravi, la ruse leur a rendu ; elles ont eu recours à toutes les ressources de leurs charmes, et le plus irréprochable ne leur résistait pas. Le poison, le fer, tout leur était soumis ; elles commandaient au crime comme à la vertu. Le gouvernement français, surtout, a dépendu, pendant des siècles, de l'administration nocturne des femmes ; le cabinet n'avait point de secret pour leur indiscrétion ; ambassade, commandement, ministère, présidence, pontificat, cardinalat ; enfin tout ce qui caractérise la sottise des hommes, profane et sacré, tout a été soumis à la cupidité et à l'ambition de ce sexe autrefois méprisable et respecté, et depuis la révolution, respectable et méprisé.
 
== Sources ==
 
Texte scanné à la Bibliothèque nationale de France [http://gallica2.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k426138]