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sans y passer un temps trop prolongé et fatigant, et |
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sans dépense excessive et accablante de travail humain. ` |
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Il ne désirait pas épuiser pour l‘0rgueil d’une cité |
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les énergies d’une génération ou les ressources ld’u.n |
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royaume; il bâtit pour Amiens avec les forces et |
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les finances d’Amiens, avec la chaux des rochers de la |
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Somme' et sous la direction successive de deux évêques ; |
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_ l. (Yétait un principe universellement reçu par les architectes |
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français des grandes époques d`emp1oyer les pierres de leurs |
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carrières telles qu‘elles gisaient dans leur lit; si les gisements |
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étaient épais, les pierres étaient employées dans leur leine |
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épaisseur, s`ils étaient minces dans leur minceur inevitalile et |
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ajustées avec une merveilleuse entente de leurs lignes de poussée, |
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de leur centre de gravité. Les blocs naturels n’étaient jamais |
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scies, mais seulement ébousinés (*) pour s‘adapter exactement |
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toute la force native et la cristallisation de la pierre étant ainsi |
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gardée intacte —- «ne dédoublant jamais une pierre. Cette méthode |
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est excellente, elle conserve à la pierre toute sa force naturelle, |
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tous ses moyens de résistance » (Voyez M. ViolIet—le—Duc, article |
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Construction (Matériaux), vol. IV, p. i29). Il ajoute le fait tres à. |
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remarquer que, aujourdhui encore, il y a en France soixante- |
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dix départements dans lesquels 1‘usage de la scie au grès est |
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inconnu Q"). -— (Note de l’Auteur.) |
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Sur les pierres employées dans le sens de leur lit ou en délit, ` |
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voir Ruskin, Val d‘Arno, chap. vxnë 169. Au fond, pour Ruskin |
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qui n’établit pas de ligne de démarcation entre la nature et Part, |
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entre l’art_ et la science, une pierre hruteest déjà. un document |
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scientifique, c’cst·a-dire a ses yeux, une œuvre d’art qu’il ne |
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faut pas mutiler. «En eux est écrite une histoire et dans leurs |
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veines et leurs zones, et leurs lignes brisées, leurs couleurs |
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écrivent les légendes diverses toujours exactes des anciens |
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régimes politiques du royaume des montagnes auxquelles ces |
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marbres ont appartenu, de ses infirmités ct de ses énergies, de |
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ses convulsions et de ses consolidatîons depuis le commence- |
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ment des temps >> : Stones of Venice, III, 1, 42,3 cité par M. de |
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la Sizeranne). — (Note du Traducteur.) |
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(*) Ebousiner une pierre, c’e¤t enlever sur ses deux lits les portion; |
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du calcaire qui ont précédé ou suivi la complète formation géologique, |
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c’eet enlever les parties susceptibles de se décomposer (Vio1let—le-Duc). ~— |
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(Note du Traducteur,) , |
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(**) Et Viollet-le-Duc assure que ce sont ceux où l’ou construit le |
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mieux. ·-(Note du Traducteur.) ' |
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