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zones climatériques, en races, en périodes historiques,
et les circonstances dans lesquelles une créature hu-
maine a été appelée à la vie devaient être considérées
sous ces trois chefs : Sous quel climat est-il né? D6
quelle race ? A quelle époque?
: Il ne saurait être autre chose que ce que ces condi-
tions lui permettent d’être.C’est en se référant à celle-
ci qu`il doit être entendu ——- compris, s’il est possible;
-—— jugé —— par notre amour d’abord -—- par notre pitié,
s‘il en a besoin, par notre humilité en fin de compte et
toujours. '
4. Pour en arriver là il est évidemment nécessaire
que nous ayons pour commencer des cartes véri-
diques du monde et pour finir des cartes véridiques
de nos propres cœurs; et ni les unes ni les autres
, de ces cartes ne sont faciles à tracer en aucun
temps et moins que jamais peut—ètre auj0urd’hui où.
' Pobjet d’une carte est principalement cïindîquer les
hôtels et les chemins de fer, et ou des sept péchés
mortels l’humi1ité est tenue pour le plus déplaisant et
le plus méprisable. -
5. Ainsi au début de Fhistoire d’Angleterre de Sir
Edward Creasy vous trouvez unecarte dont l’0bjet est
de mettre en évidence les possessions de la nation bri-
_ tannique, et qui fait ressortir la conduite extrêmement
sage et courtoise de M. Fox envers un Français de la
suite de Napoléon, quand, « s’avançant vers un globe
terrestre d’une dimension et d’une netteté peu com-
munes et l'entourant de ses bras passés à la fois a·utou`r
des océans et sur les Indes » il lui tit observer dans cette .
attitude impressionnante que « tant que les Anglais
vivraient, ils sétendraient sur le monde entier et1’en·-
serreraient dans le cercle de leur puissance ».