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{{lettrine|C|lignes=3}}{{sc|harles-Julien-Lioult de Chênedollé}} <i>naquit à Vire. Âgé de douze ans, il fut envoyé à {{corr|Fuilly|Avilly}}, chez Ies Oratoriens, qui donnaient à leurs élèves une éducation libre, variée et littéraire. Il publia en 1807, </i>Le Génie de l’homme<i>, poème, et en 1820, les </i>Études poétiques<i>. |
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Vire. Âgé de douze ans, il fut envoyé à {{corr|Fuilly|Avilly}}, chez Ies |
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Oratoriens, qui donnaient à leurs élèves une éducation libre, variée |
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et littéraire. Il publia en 1807, </i>Le Génie de l’homme<i>, poème, et en |
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1820, les </i>Études poétiques<i>. |
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Sainte-Beuve a écrit : </i>«<i> Il y a dans Chênedollé plus et moins que dans Delille : c’est moins gentil, moins égayé de détails, moins agréable à lire ; c’est plus grave, plus élevé, plus soutenu, aussi plus monotone. L’agrément y manque un peu, et il ne devrait jamais manquer, même dans la haute poésie : le grave n’est pas le triste, et aucun genre ne dispense le poète d’avoir de la fraîcheur, de la joie dans le style. Mais, cela dit, que de beaux vers, que de riches descriptions, que de nobles essors de pensée !</i> » |
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Sainte-Beuve a écrit : « Il y a dans Chênedollé plus et moins que dans |
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Delille : c’est moins gentil, moins égayé de détails, moins agréable à lire ; |
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c’est plus grave, plus élevé, plus soutenu, aussi plus monotone. L’agrément |
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y manque un peu, et il ne devrait jamais manquer, même dans la haute |
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poésie : le grave n’est pas le triste, et aucun genre ne dispense le poète |
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d’avoir de la fraîcheur, de la joie dans le style. Mais, cela dit, que de |
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beaux vers, que de riches descriptions, que de nobles essors de pensée ! »</i> |
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{{lettrine|A|lignes=2}}{{sc|vril}} avait repris le sceptre de l’année, |
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Et, de rayons nouveaux la tête couronnée, |
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Le grand astre des cieux, libre et resplendissant, |
Le grand astre des cieux, libre et resplendissant, |
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Guidait, au haut des airs, son char éblouissant. |
Guidait, au haut des airs, son char éblouissant. |
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