« Page:La Nouvelle Revue - 1899 - tome 117.djvu/44 » : différence entre les versions

→‎Page non corrigée : Page créée avec « agir. A_u bout de trois n1ois, il en eùt assez : son cœur se soulevait de dégoùt. Les iniroirs des cabinets particuliers lui renvoyaient l’in1age non de ce qu’il... »
 
Aucun résumé des modifications
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
agir. A_u bout de trois n1ois, il en eùt assez : son cœur se soulevait
agir. Au bout de trois mois, il en eût assez : son cœur se soulevait
de dégoùt. Les iniroirs des cabinets particuliers lui renvoyaient
de dégoût. Les miroirs des cabinets particuliers lui renvoyaient
l’in1age non de ce qu’il était, niais de ce qu’il aurait pu être. Il.
l’image non de ce qu’il était, mais de ce qu’il aurait pu être. Il
lisait sur les tentures satinées des boudoirs le Mane, Thecel, Pharès
lisait sur les tentures satinées des boudoirs le ''Mane'', ''Thecel'', ''Pharès''
de sa propre destinee : sa mén1oire jetait au travers des sensations
de sa propre destinee : sa mémoire jetait au travers des sensations
factices dans lesquelles il cherchait l’oubli, tous les grands
factices dans lesquelles il cherchait l’oubli, tous les grands
souvenirs, toutes les idées généreuses, tous les nobles sentiinents
souvenirs, toutes les idées généreuses, tous les nobles sentiments
qui l’avaient exalté. En Bretagne, il avait ensuite tenté d’ensevelir
qui l’avaient exalté. En Bretagne, il avait ensuite tenté d’ensevelir
ses re1nords naissants. Un de ses voisins l’y aidait, un grand
ses re1nords naissants. Un de ses voisins l’y aidait, un grand
Ligne 15 : Ligne 15 :
d’organiser« un petit balluchon »une de ces sauteries bretonnes
d’organiser« un petit balluchon »une de ces sauteries bretonnes
qui 1nanquent tout de mê1ne d’entrain parce que les danseurs sont
qui 1nanquent tout de mê1ne d’entrain parce que les danseurs sont
éreintés et que les vieilles boiseries sont trop so1nbres.
éreintés et que les vieilles boiseries sont trop so1nbres.
Pendant toute une saison, Etienne et Yves d’Halgoet firent les
Pendant toute une saison, Etienne et Yves d’Halgoet firent les
cent coups ; ils crevèrent quatre chevaux, sautèrent d’invraisemblables
cent coups ; ils crevèrent quatre chevaux, sautèrent d’invraisemblables