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en croire, ils étaient travaillés par les Canadiens qui désiraient les détacher de l’Angleterre.
en croire, ils étaient travaillés par les Canadiens qui désiraient les détacher de l’Angleterre.
Bisaillon avec ses parents et amis, avaient sans cesse des pourparlers pour maintenir la paix
Bisaillon avec ses parents et amis, avaient sans cesse des pourparlers pour maintenir la paix
entre eux et les autorités pennsylvaniennes. Le gouverneur de l’État, M. Évans, leur fit, en
entre eux et les autorités pennsylvaniennes. Le gouverneur de l’État, M. Evans, leur fit, en
1707, une visite solennelle, accompagné de Michel Bisaillon. Ils rencontrèrent sur leur route
1707, une visite solennelle, accompagné de Michel Bisaillon. Ils rencontrèrent sur leur route
le traiteur Martin Chartier, habitant des environs, et l’amenèrent. Un peu plus loin, Nicolas
le traiteur Martin Chartier, habitant des environs, et l’amenèrent. Un peu plus loin, Nicolas
Godin, qui parcourait le pays à la recherche des mines et qui se trouvait assez près de
Godin, qui parcourait le pays à la recherche des mines et qui se trouvait assez près de
l’habitation de Pierre Bisaillon, parut suspect à Évans qui le fit prendre par Martin Chartier
l’habitation de Pierre Bisaillon, parut suspect à Evans qui le fit prendre par Martin Chartier
et conduire à la prison de Philadelphie. Pierre Bisaillon donna de précieux renseignements
et conduire à la prison de Philadelphie. Pierre Bisaillon donna de précieux renseignements
au gouverneur touchant les divers peuples sauvages réunis aux conférences et il servit
au gouverneur touchant les divers peuples sauvages réunis aux conférences et il servit
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Rien n’indique qu’il dut souffrir préjudice de cette dernière aventure, car l’année suivante, il
Rien n’indique qu’il dut souffrir préjudice de cette dernière aventure, car l’année suivante, il
adressa un mémoire au gouverneur concluant à ce qu’il lui fut accordé « la permission de
adressa un mémoire au gouverneur concluant à ce qu’il lui fut accordé « la permission de
traiter avec les sauvages comme ci-devant, » ce qu’il obtint sur le champ. C’est en 1714 «
traiter avec les sauvages comme ci-devant, » ce qu’il obtint sur le champ. C’est en 1714,
finalement, qu’il reçut du bureau des terres une patente l’autorisant « à s’établir a Pashtang,
finalement, qu’il reçut du bureau des terres une patente l’autorisant « à s’établir a Pashtang,
sur la Susquehanna, et d’ériger en ce lieu les bâtiments nécessaires et d’enclore et de mettre
sur la Susquehanna, et d’ériger en ce lieu les bâtiments nécessaires et d’enclore et de mettre