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APPENDICE


Les Feux’


I. Les cinq feux : Berezisavanh, Vohu-fryàna, Urvâzishla, Vâzishta, Spénishta. — Nairyôsaiiha.
— II. Les trois feux sacrés : Âdar Khordàd, Âdar Gushasp, Adar Burzin Mihr. —
III. Le feu Bahrâm.


Le Feu, fils d’Ahura Mazda, unique dans sa nature, se présente sous des
formes multiples, les unes célestes, les autres terrestres. Aussi les textes
en donnent-ils des classifications diverses. Il y en a surtout deux que l’on
rencontre, et que l’on peut définir, l’une la classification naturelle, l’autre
la classification sociale.


La classification naturelle est celle du Hâ que nous venons de traduire :
elle distingue les feux d’après leurs manifestations différentes et leur lieu
d’origine. Ce sontle Berezisavanh, le Vohu-fryâna,rUrvâzishta,
le Vâzishta, le Spénishta. Voici comment les définit le Commentaire
pehlvi :


Berezisavanh : bulandsût « de haute utilité » ; nom général du feu
Bahrâm ( Yarahrân pun êvkartakih).


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Vohu-fryâna : shajnr farnàftar, uttamasakhâyam , « l’excellent

1. Sources principales : Grand Bundahish, pp. 126-133, et Maçoudl, IV, 75 sq. (sur
{{Centré|_______}}
les Temples du feu en Perse). — Cf. Vendidad, VIII, texte, notes et introduction.



{{Centré|{{sc|Les Feux}} <sup>1</sup>}} <ref>1. Sources principales : ''Grand Bundahish'', pp. 126-133, et ''Maçoudi'', IV, 75 sq. (sur les Temples du feu en Perse). — Cf. ''Vendidad'', VIII, texte, notes et introduction.</ref>



{{t|I. Les cinq feux : Berezisavanh, Vohu-fryâna, Urvâzishta, Vâzishta, Spénishta. — Nairyôsanha. — II. Les trois feux sacrés : Âdar Khordâd, Adar Gushasp, Adar Burzîn Mihr. — III. Le feu Bahrâm.|85}}



Le Feu, fils d’Ahura Mazda, unique dans sa nature, se présente sous des formes multiples, les unes célestes, les autres terrestres. Aussi les textes en donnent-ils des classifications diverses. Il y en a surtout deux que l’on rencontre, et que l’on peut définir, l’une la classification naturelle, l’autre la classification sociale.



{{T3|'''I'''}}



La classification naturelle est celle du Hâ que nous venons de traduire : elle distingue les feux d’après leurs manifestations différentes et leur lieu d’origine. Ce sont le '''Berezisavanh''', le '''Vohu-fryâna''', l’'''Urvâzishta''', le '''Vâzishta''', le '''Spénishta'''. Voici comment les définit le Commentaire pehlvi :

'''Berezisavanh''' : ''buland sût'' « de haute utilité » ; nom général du feu Bahram (''Varahrân pun êvkartakih'').

'''Vohu-fryâna''' : ''shapir farnâftar'', uttamasakhâyam, « l’excellent