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ZEND-AVESTA : YASNA 1. - APPENDICE P 31
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Le Rat correspond au Üastûr moderne qui, aujourd’hui, au sens propre du mot, est le prêtre d’un temple du feu, le chef de toute une communauté.
ZEND-AVESTA : YASNA 1. - Al’i'KND ICK lî 31


Le Magû-andarzpat n’a point d’équivalent connu aujourd’hui. Son existence est néanmoins confirmée par les textes arméniens de l’époque sassanide, qui parlent d’un fonctionnaire nommé Mogats handerdzapet « Vhanderdzapet des Mages» Il est difficile de déterminer ses fonctions ; le mot handerdzapet est employé dans la traduction arménienne de la Bible pour traduire les mots or/.ov5ii.oç,, -cai/.i'aç, h im xwv (LaGARDE,
Le Rat correspond au Dastùv moderne '' qui, aujourd’hui, au sens
propre du mot, est le prêtre d’un temple du feu, le chef de toute une communauté.


Etudes arméniennes^ p. 84), ce qui ferait du Magû-andarzpat une sorte de ministre des affaires ecclésiastiques. Sans doute l’emploi que le mot emprunté a pu prendre en arménien n’est pas un sûr garant de celui qu’il avait en pehlvi*® : mais l’analyse du pehlvi concorde avec cette donnée : andarz en pehlvi signifie « conseil », andarzpat est donc « le maître du conseil », et Magû-andarzpat « le conseiller, l’instructeur des Mages ». An</«r^/ja^reparaîtavec lemême sens dans un autre titre « X andarzpat des cavaliers*^», que les chroniqueurs arabes rendent jniiaddib alasdvira «l’instructeur des cavaliers ». Cette traduction est confirmée, en même temps qu’elle l’éclaire elle-même, par la traduction barbare de Nériosengh, bhaldpanâpati^ où bhaldpand ne peut s’expliquer que comme un substantif formé, à la façon hindouie, de bhala « bon » : bhaldpand est l’action de rendre bon, de perfectionner, de corriger et le Magû-andarzpat sera une sorte de surveillant général des Mages*®.
Le Macjù-andarzpat n’a point d’équivalent connu aujourd’hui. Son existence
est néanmoins confirmée par les textes arméniens de l’époque sassanide,
qui parient d’un fonctionnaire nommé Mogats handerdzapet « handerdzapet
des Mages» ’■'. 11 est difficile de déterminer ses fonctions : le mot
handerdzapet est employé dans la traduction arménienne de la Bible pour
traduire les mots 0 !y.îVî[jLî5, TCpsjxâTiçç , -T^.q, i Im tùv r.^y.’{)â-m (Lagarde,
Etudes arméniennes , p. 84), ce qui ferait du Magù-andarz-put une sorte de
ministre des affaires ecclésiastiques. Sans doute l’emploi que le mot emprunté
a pu prendre en arménien n’est pas un sûr garant de celui qu’il
avait en pehlvi"’ : mais l’analyse du pehlvi concorde avec cette donnée :
andarz en pehlvi signifie « conseil », andarzpat est donc « le maître du conseil
», et Magû-andarzpat serait « le conseiller, l’instructeur des Mages ».
A «6^ars/ja^ reparaît avec le même sens dans un autre titre « ï andarzpat des
cavaliers"», que les chroniqueurs arabes rendent par mtiaddib alasdvira
« l’instructeur des cavaliers ». Cette traduction est confirmée, en même
temps qu’elle l’éclairé elle-même, par la traduction barbare de Nériosengh,
bhaldpandpali, oh bhalâpand ne peut s’expliquer que comme un substantif
formé, à la façon hindouie, de bhala « bon » : /5A«/«/v««a est l’action de rendre
bon, de perfectionner, de corriger et le Maf/ù-andurzpat sera une sorte
de surveillant général des Mages ’^


Le Zarathushtrôtema est le chef suprême, le Minibudàn-Maubad ,
Le Zarathushtrôtema est le chef suprême, le Maiibaddn-Maubad, le premier personnage dans l’État après le Roi des Rois.
le premier personnage dans l’État après le Roi des Rois.
14. Ratu, quand il n’est pas transcrit rat, est traduit dastôbar.
b. Patkaman, dans le Journal wsiatique, 1. 1.


14. Ratu, quand il n’est pas transcrit rat, est traduit dastôbar.
16. Il l’est si peu que M. Patkanian traduit « le chef de la garde-robe des Mages »,
parce qu’il y a un mot arménien /mndcrdz qui signifie « vêtement ».
17. Aiidarjpati aspvdrakdn, dans le Aàr Ndmak d’Ardshir, tr. Noeldeke, p. 62,
note 3 ; Tabari, p. 389.


15. Patkanian, dans le Journal asiatique, 1. 1.
18. Ceci confirme la lecture proposée par M. Hoffmann Auszûrje aus Sijrisclifii

Akten, p. 50) pour le 12 Tili’a cité dans l’histoire des martyrs de Karka de Slok :
16. Il l’est si peu queM. Patkanian traduit « le chef de la garde-robe des .Mages », parce qu’il y a un mot arménien handerdz qui signifie « vêtement ».
c’est un titre de fonctionnaire religieux qui est expliqué Nniuiam x ;Dja2 « ordonnateur

du magisme ». M. Hoffmann, s’appuyant sur VAndarjpali aspuàrakàn.
17. Andarjpati aspvdrakdn, dans le Kdr Ndmak d’Ardshir, tr. Noeldeke, p. 62, note 3 ; Tabari, p. 389.
propose avec raison de corriger en ~2"1" ;a"D Mogandarzbad.

18. Ceci confirme la lecture proposée par M. Hofi'mann (Auszüge aus Syrischen

Akten, p. 50) pour le Ta TîUia cité dans l’histoire des martyrs de Karka de Slok : c’est un titre de fonctionnaire religieux qui est expliqué Nmdjai « or-

donnateur du magisme ». M. Hoffmann, s’appuyant sur V Andarjpati aspuârakàn, propose avec raison de corriger en lanuaiD Mogandarzbad.