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de Boston à Providence, sous peine d’être lourdement taxé. Ce
de Boston à Providence, sous peine d’être lourdement taxé. Ce
n’était encore que de la sottise poussée à l’extrême. La persécution
n’était encore que de la sottise poussée à l’extrême. La persécution
vint dès qu’eut été constitué le Board of Trade dont nous
vint dès qu’eut été constitué le ''{{lang|en|Board of Trade}}'' dont nous
avons déjà parlé et qui centralisa, à partir de 1696, les affaires
avons déjà parlé et qui centralisa, à partir de 1696, les affaires
coloniales. En 1699, l’exportation de toute laine ou lainage, dans
coloniales. En 1699, l’exportation de toute laine ou lainage, dans
quelque lieu et conditions que ce fût, soit en Europe, soit d’une
quelque lieu et conditions que ce fût, soit en Europe, soit d’une
colonie à l’autre, fui interdite, sous peine de confiscation et d’une
colonie à l’autre, fut interdite, sous peine de confiscation et d’une
amende de 500 livres (7,500 francs). En 1732, interdiction
amende de 500 livres (7,500 francs). En 1732, interdiction
d’exporter des chapeaux. La fabrication du feutre de castor avait
d’exporter des chapeaux. La fabrication du feutre de castor avait
pris une certaine extension. La corporation des chapeliers à
pris une certaine extension. La corporation des chapeliers à
Londres prétendait que dix mille chapeaux partaient annuelle
Londres prétendait que dix mille chapeaux partaient annuellement
ment de New-York et de la Nouvelle-Angleterre à destination de
de New-York et de la Nouvelle-Angleterre à destination de
la Virginie, des Antilles et de l’Irlande. Le chiffre était certaine
la Virginie, des Antilles et de l’Irlande. Le chiffre était certainement exagéré. On décida que tout chapelier des colonies devait
ment exagéré. On décida que tout chapelier des colonies devait
avoir fait un apprentissage de sept années et qu’il ne pourrait
avoir fait un apprentissage de sept années et qu’il ne pourrait
garder auprès de lui plus de deux apprentis. En 1733, des droits
garder auprès de lui plus de deux apprentis. En 1733, des droits
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Tel était ce système mercantile qui existait en germe dans
Tel était ce système mercantile qui existait en germe dans
l’acte de Navigation et finit par former tout un échafaudage de
l’acte de Navigation et finit par former tout un échafaudage de
prohibitions et de faveurs. «L’on s’était habitué, dit M. Leroy-Beaulieu,
prohibitions et de faveurs. « L’on s’était habitué, dit M. Leroy-Beaulieu,
à considérer les possessions anglaises des deux
à considérer les possessions anglaises des deux
mondes comme formant un tout, composé de deux parties
mondes comme formant un tout, composé de deux parties
distinctes : l’une où se produisaient certaines matières pre
distinctes : l’une où se produisaient certaines matières premières
mières et certaines denrées naturelles spéciales, l’autre four
et certaines denrées naturelles spéciales, l’autre fournissant
nissant surtout des produits manufacturés, et l’on avait jugé
surtout des produits manufacturés, et l’on avait jugé
que ces deux parties se pouvaient suffire l’une à l’autre si les
que ces deux parties se pouvaient suffire l’une à l’autre si les
habitants de l’Angleterre s’engageaient à ne consommer que
habitants de l’Angleterre s’engageaient à ne consommer que
des denrées produites par les colons anglais et si les colons
des denrées produites par les colons anglais et si les colons
anglais, d’autre part, s’engageaient à n’employer que les objets
anglais, d’autre part, s’engageaient à n’employer que les objets
manufacturés fabriqués par l’Angleterre.» Il y eutquelques déro
manufacturés fabriqués par l’Angleterre. » Il y eut quelques dérogations
gations dans les années de cherté. En 1730 et 1735, on dispensa
dans les années de cherté. En 1730 et 1735, on dispensa
le riz du circuit obligatoire par l’Angleterre. En 1757, on admit
le riz du circuit obligatoire par l’Angleterre. En 1757, on admit
que le blé vint d’Amérique sur des vaisseaux neutres. Des faveurs
que le blé vint d’Amérique sur des vaisseaux neutres. Des faveurs