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des Lombards et des Bourguignons, furent faites sur le même plan que celles des Ripuaires
des Lombards et des Bourguignons, furent faites sur le même plan que celles des Ripuaires.

J’ai dit que la loi salique n’admettoit point les preuves négatives, 11 y avoit pourtant un
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C’est celui où un antrustion, c’est-à-dire un vassal du roi, en qui on supposoit une plus grande franchise, étoit accusé. Voyez le titre LXXVI du
C’est celui où un antrustion, c’est-à-dire un vassal du roi, en qui on supposoit une plus grande franchise, étoit accusé. Voyez le titre LXXVI du
''Pactus legig salicœ''. (M.)
''Pactus legig salicœ''. (M.)
</ref> cas où elle les admettoit ; mais, dans ce cas elle ne les admettoit point seules et sans le concours des preuves positives. Le demandeur
</ref>.
faisoit

J’ai dit que la loi salique n’admettoit point les preuves négatives, 11 y avoit pourtant un
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Voyez le même titre LXXXVI. (M.)
Voyez le même titre LXXXVI. (M.)
</ref> cas elle les admettoit ;
</ref> ouir ses témoins pour établir sa demande ; le
défendeur faisoit ouir les siens pour se justifier ; et le juge cherchoit la vérité dans les uns et dans les autres
mais, dans ce cas elle ne les admettoit point seules
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et sans le concours des preuves positives. Le demandeur
Comme il se pratique encore aujourd’hui en Angleterre. (M.)
faisoit * ouir ses témoins pour établir sa demande ; le
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défendeur faisoit ouir les siens pour se justifier ; et le juge
cberchoit la vérité dans les uns et dans les autres ’ témoignages.
</ref> témoignages.
Cette pratique étoit bien différente de celle des
Cette pratique étoit bien différente de celle des
lois ripuaires et des autres lois barbares, où un accusé se justifioit en jurant qu’il n’étoit point coupable, et en faisant jurer ses parents qu’il avoit dit la vérité. Ces lois ne pouvoient convenir qu’à un peuple qui avoit de la simplicité et une certaine candeur naturelle. Il fallut môme que les législateurs en prévinssent l’abus, comme on le va voir tout à l’heure.
lois ripuaires et des autres lois barbares, où un accusé se
justifioit en jm*ant qu’il n’étoit point coupable, et en faisant
jurer ses parents qu’il avoit dit la vérité. Ces lois ne
pouvoient convenir qu’à un peuple qui avoit de la simplicité
et une certaine candeur naturelle. Il fallut môme que
les législateurs en prévinssent l’abus, comme on le va voir
tout à l’heure.



. CoQime il se pratique encore aujourd’hui en Angleterre. (M.)