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blanche des Mobeds. Les femmes vivent de la fabrication du Kosti, du Sadéré et des pains ''darùns''<ref>Le prêtre peut bien prier et sacrifier sur un darùn fait par un laïque : mais il ne peut employer pour la ''cashnî'', c’est-à-dire consommer religieusement (voir Yasna VIII, 4), qu’un ''darùn'' d’origine sacerdotale.</ref>.
{{A|blanche des Mobeds. Les femmes vivent de la fabrication du Kosti, du Sadéré et des pains ''darùns''<ref>Le prêtre peut bien prier et sacrifier sur un darùn fait par un laïque : mais il ne peut employer pour la ''cashni'', c’est-à-dire consommer religieusement (voir Yasna VIII, 4), qu’un ''darùn'' d’origine sacerdotale.</ref>.|0|1.5|fin=1}}


L’Avesta distingue un certain nombre de prêtres : Zaolar, Hàvanan, Âtravakhsha, Frabaretar, Âberet, Àsnatar, Rathwishkare, Sraoshàvarez. Mais ces huit noms ne distinguent pas huit degrés dans la hiérarchie : ils répondent à huit fonctions différentes dans le cérémonial du sacrifice, et le même '''âthravan''' peut porter, à tour de rôle, chacun de ces noms, selon qu’il revêt la fonction correspondante. Nous en verrons le sens quand nous arriverons à la description du sacrifice (ch. {{sc|iv}}, section I).
{{A|L’Avesta distingue un certain nombre de prêtres : Zaolar, Hàvanan, Âtravakhsha, Frabaretar, Âberet, Àsnatar, Rathwishkare, Sraoshàvarez. Mais ces huit noms ne distinguent pas huit degrés dans la hiérarchie : ils répondent à huit fonctions différentes dans le cérémonial du sacrifice, et le même '''âthravan''' peut porter, à tour de rôle, chacun de ces noms, selon qu’il revêt la fonction correspondante. Nous en verrons le sens quand nous arriverons à la description du sacrifice (ch. {{sc|iv}}, section I).|0|1.5}}




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Le lieu du culte pour les grands sacrifices est le temple du feu ou ''Dari Mihr'' « Porte ou Palais de Mithra ».
{{A|Le lieu du culte pour les grands sacrifices est le temple du feu ou ''Dari Mihr'' « Porte ou Palais de Mithra ».|0|1.5}}


On distingue deux sortes de temples du feu : le grand temple, dit ''Atash Bahram'', ou « Feu Bahram » ; le petit temple ou Adarân, appelé aussi dans l’Inde ''Agyàri'' 2 <ref>2. Dérivé de àg « feu » (agni).</ref>. Il n’y a que trois Atash Bahrâm à Bombay, il y a une centaine d’Àgyârîs.
{{a|On distingue deux sortes de temples du feu : le grand temple, dit ''Âtash Bahrâm'', ou « Feu Bahrâm » ; le petit temple ou Âdarân, appelé aussi dans l’Inde ''Âgyàrì''<ref>Dérivé de àg « feu » (agni).</ref>. Il n’y a que trois Âtash Bahrâm à Bombay, il y a une centaine d’Àgyârìs.|0|1.5}}


La différence entre l’Alash Bahrâm et l’Àdarân consiste essentiellement dans la qualité du feu et par suite dans son origine et sa préparation. La préparation du feu Bahrâm dure un an : il est formé de seize espèces différentes de feu et concentre en lui l’essence et comme l’âme de tous les feux. La préparation et la purification de ces feux demandent des cérémonies compliquées que l’on trouve dans le Vendidad 3 <ref>3. Voir au vol. II, Vendidad, VIII, 73-80, texte et commentaire.</ref>. D’après les Rivâyats, chaque
{{A|La différence entre l’Âtash Bahrâm et l’Âdarân consiste essentiellement dans la qualité du feu et par suite dans son origine et sa préparation. La préparation du feu Bahrâm dure un an : il est formé de seize espèces différentes de feu et concentre en lui l’essence et comme l’âme de tous les feux. La préparation et la purification de ces feux demandent des cérémonies compliquées que l’on trouve dans le Vendidad<ref>Voir au vol. II, ''Vendidad'', VIII, 73-80, texte et commentaire.</ref>. D’après les Rivâyats, chaque|0|1.5|début=1}}