« La Légende des siècles/À l’Homme » : différence entre les versions

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==__MATCH__:[[Page:Hugo - La Légende des siècles, 2e série, édition Hetzel, 1877, tome 2.djvu/375]]==
 
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Mais, rêvant l'absolu, si c'est Dieu que tu veux
Prendre comme on prendrait un fuyard aux cheveux,
==[[Page:Hugo - La Légende des siècles, 2e série, édition Hetzel, 1877, tome 2.djvu/376]]==
Si tu prétends aller jusqu'à la fin des choses,
Et là, debout devant cette cause des causes,
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Va, tu ne saisiras l'extrémité de rien.
Poursuivre le réel, c'est chercher l'introuvable.
==[[Page:Hugo - La Légende des siècles, 2e série, édition Hetzel, 1877, tome 2.djvu/377]]==
Le réel, ce fond vrai d'où sort toute la fable,
C'est la nature en fuite à jamais dans la nuit.
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C'est pourquoi ce songeur épars, le genre humain,
Entend à chaque instant vagir de nouveaux cultes ;
==[[Page:Hugo - La Légende des siècles, 2e série, édition Hetzel, 1877, tome 2.djvu/378]]==
C'est pourquoi l'homme, en proie à tant de noirs tumultes,
Rêve, et tâte l'espace, et veut un point d'appui,
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Ce n'est pas de toucher le but, c'est d'être en marche ;
Et cette marche, avec l'infini pour flambeau,
==[[Page:Hugo - La Légende des siècles, 2e série, édition Hetzel, 1877, tome 2.djvu/379]]==
Sera continuée au delà du tombeau.
C'est le progrès. Jamais l'homme ne se repose,
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Quoi que fasse Jean Huss accouchant de Luther,
Quoi qu'affirme l'autel, quoi que chante le prêtre,
==[[Page:Hugo - La Légende des siècles, 2e série, édition Hetzel, 1877, tome 2.djvu/380]]==
Jamais le dernier mot, le grand mot, ne peut être
Dit dans cette ombre énorme où le ciel se défend,
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Là je suis pénétré plus avant par l'idée
Terrible, et cependant de rayons inondée.
==[[Page:Hugo - La Légende des siècles, 2e série, édition Hetzel, 1877, tome 2.djvu/381]]==
Méditer, c'est le grand devoir mystérieux ;
Les rêves dans nos cœurs s'ouvrent comme des yeux ;