« L’Honneur et l’Argent » : différence entre les versions

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{{Chroniques de Maupassant|journal=Le Gaulois|date=14 février 1882}}
 
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|'''L’Honneur et l’argent'''</br>''Le Gaulois'', 14 février 1882
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|[[Vengeance d’artiste]]
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J’étais alors à Boukhari, et je partis un matin avec deux amis pour aller passer la journée et la nuit chez un caïd voisin.
 
Nous traversions la vaste forêt qui s’étend derrière le fort de Boghar, et, mes compagnons étant restés à causer quelques minutes avec un officier qui nous avait rencontrés, je continuai, seul, mon chemin. Je marchais sans bruit, lentement. Tout à coup, derrière une roche, je surpris une jeune Arabe dont le visage était nu. AÀ ma vue, elle fut effarée, se leva d’un bond et, perdant tout sang-froid, elle saisit à deux mains le lambeau de laine qui tombait de sa gorge à ses chevilles, pour s’en couvrir la figure. Elle le releva tout entier d’un mouvement convulsif, et s’enveloppa la tête dedans ; et elle demeurait dressée devant moi, sans un voile de la tête aux pieds, absolument immobile, et satisfaite sans doute de la manière dont elle avait sauvegardée sa pudeur et sa dignité de femme.
 
Osera-t-on dire à présent que les manifestations de la morale ne dépendent point des latitudes ?