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logia, studio Joannis-Baptistæ-Ludovici de Castillion, præpositi Insignis Ecclesiæ collegiatæ S. Pharaildis ad divum Nicolaum Gandavi. Gand, De Goesin, 1719, in-12; il existe des exemplaires portant pour adresse : Bruxellis, typis Joannis-Leonardi, 1719. Il publia aussi des lettres pastorales et fit réimprimer en 1746 des conférences à l’usage de son séminaire et de son clergé, sous le titre de : Conferentiæ clericales, ainsi que les statuts du même séminaire. Il mourut, âgé de septante-trois ans, après dix années de prélature. Les échevins de Bruges, voulant rendre un dernier hommage à leur digne évêque, assistèrent en corps à ses funérailles, revêtus de leurs manteaux noirs. Son corps fut inhumé dans le chœur de la cathédrale, où un monument funéraire, dû au ciseau du sculpteur Pulinx de Bruges, fut érigé en 1758. La statue de marbre blanc montre l’évêque assis, la main sur son cœur; près de lui se trouvent Saint-Jean-Baptiste, son patron, et un ange qui éteint une torche. Au bas des armoiries, on lit sa devise : Comite candore. Ce monument, conservé lors de la démolition de l’ancienne cathédrale, se trouve aujourd’hui à Saint-Sauveur, du côté de l’évangile.

Aug. Vander Meersch.

Vande Putte, Histoire de l’Evêché de Bruges.

CASTRITIUS (Henri) poëte latin, vit le jour à Geldorp, village de la mairie de Bois-le-duc, vers 1520 ou 1525. Il fut successivement recteur du collége de Delft en Hollande et de celui de Duysbourg dans le duché de Clèves. Outre quelques ouvrages de pédagogie, Castritius a laissé un volume de poésies latines. N’ayant pas plus réussi que Paquot à en découvrir un exemplaire, je répéterai, d’après d’autres, que la principale pièce dont il se compose, écrite en vers élégiaques, renferme un grand nombre de fautes d’écolier. On ignore l’époque de sa mort. On cite de lui : 1° Institutio rei litterariæ in schola Delfensi; una cum legibus scholasticis. Antv. Corn. Wilhag. 1556. — 2° De optimo genere interpretandæ philosophiæ : in quo proponitur ratio atque ordo scholæ Duisburgensis. — 3° Spes, sive de votis hominum, Henrici Castritii, Geldorpii, Carmen. Accedit ejusd. de opificio dei et justicia Providentiæ carmen Sapphicum et de Invidia Ode grœca Anacreontica. Coloniæ, 1559, in-12. — 4° Nomothesia, sive de legumlatione ad constituendum vitas moresque studiosorum, ad S. P. Q. Duisburgensem, 1551, in-4°.

Roulez.

Foppens, t I, p. 438 — Paquot, t. XV, p. 277. — Hofmann-Peerlkamp, De Vita etc., Nederland. qui Carmina latina compos., 2e ed. Harlem, 1838, p. 67.

CASTRO (G«i7ZaHm<f a), poëte flamand,

né à Bruxelles, xviie siècle. Voir Van-DER BoECHT {Guillaume).

CASTRO {Jean dk), luthiste et compositeur, né 4 Liège, dans la première moitié du xvie siècle, mort au commencement du siècle suivant. Ce musicien, maître de chapelle, vers 1580, de Jean-Guillaume, prince de Juliers, Clèves et Berg, fut un des compositeurs les plus féconds de son temps ; M. Fr. Fétis. (Biographie gén raie des musiciens, deuxième édition) ne cite pas moins de vingt-cinq œuvres dues à Jean de Castro, parmi lesquelles on remarque une vingtaine de grands recueils de compositions de chant, publiés entre les années 1569 et 1600, àAnvers, Louvain, Paris, Douai, Cologne, Francfort, et dont plusieurs sont conservés en manuscrit dans la bibliothèque de Munich. Aug. Vander Meersth.

Schelling. Lericon der Tonkunst. — Gi-ibes, l.exifon der TonkuiisUrr.— !• r. Félis, Diorpaphie fjénéraie des Hln.iiciins, 2* édition. — Vandei’ Ah, lliogrnphisdi Woordenbock. — Biographie générale, pul)liéL’ par Didot.

CASTRO (Jean a), poëte et prédicateur à Anvers, xviie siècle. On lui doit : lo De ongcmaskerde fiefde des hemels. Antwerpen, 1686. — 2» Den boeck van hetstervendelevendermenschen. Ibidem, 1689. — Zedigesinnebeelden getrokken uyt den ongeschreven boeck van den aerd der schepselen. Ibidem, 1690. Ces trois petits recueils d’emblèmes, enrichis de gravures et écrits en prose et en vers, ont un certain mérite ; et bien que le style n’en soit pas élevé ni élégant, on voit cependant que l’auteur a étudié Cats non sans fruit. Le Ongemaskerde fiefde des hemels fait le pendant du Masker van de fFeireldt de Poirters.

Aug. Vinder Herrscb. Witsen Geyobeek, Biographiteh woordenboek.