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à ces angles. Ces premières griffes ('''3''') sont très-simples de forme : <noinclude>
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</noinclude>ce sont des boutons, des ergots qui, partant du tore, s’appuient sur la surface triangulaire des quatre angles de la plinthe (voy. {{DRAFL|Base|Base}}). Mais bientôt, ces appendices étant fort près de l’œil, on en fit des morceaux de sculpture très-soignés et souvent très-riches. Au {{s|XII}}, dans les édifices rhénans, on voit des bases de colonnes cylindriques armées de griffes volumineuses, finement sculptées, qui amortissent puissamment les tores sur les plinthes. Voici ('''4''') une de ces griffes provenant des bases des gros piliers du chœur de la cathédrale de Strasbourg.
</noinclude>ce sont des boutons, des ergots qui, partant du tore, s’appuient sur la surface triangulaire des quatre angles de la plinthe (voy. {{DRAFL|Base|Base}}). Mais bientôt, ces appendices étant fort près de l’œil, on en fit des morceaux de sculpture très-soignés et souvent très-riches. Au {{s|XII}}, dans les édifices rhénans, on voit des bases de colonnes cylindriques armées de griffes volumineuses, finement sculptées, qui amortissent puissamment les tores sur les plinthes. Voici ('''4''') une de ces griffes provenant des bases des gros piliers du chœur de la cathédrale de Strasbourg.


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