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« Page:Montesquieu - Œuvres complètes, éd. Laboulaye, t5.djvu/211 » : différence entre les versions

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</ref> il n’avoit point donné de métier pour gagner leur vie.
</ref> il n’avoit point donné de métier pour gagner leur vie.


La loi considéroit que, dans le premier cas, le père se trouvant incertain, il avoit rendu précaire son obligation naturelle ; que, dans le second, il avoit flétri la vie qu’il avoit donnée, et que le plus grand mal qu’il pût faire à ses enfants, il l’avoit fait, en les privant de leur caractère
La loi considéroit que, dans le premier cas, le père se
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trouvant incertain, il avoit rendu précaire son obligation
C'est-à-dire de leur honneur.
naturelle ; que, dans le second, il avoit flétri la vie qu’il
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</ref> ; que, dans le troisième, il leur avoit rendu insupportable une vie qu’ils trouvoient tant de difficulté à soutenir
avoit donnée, et que le plus grand mal qu’il pût faire à
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ses enfants, il l’avoit fait, en les privant de leur caractère * ;
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A. Une vie qu'ils n'ayoient aucun moyen de soutenir. La loi suspendoit l'obligation naturelle des enfants, parce que le père avoit violé la
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que, dans le troisième, il leur avoit rendu insupportable
une vie qu’ils trouvoient tant de difficulté à soutenir ^ La
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loi n’envisageoit plus le père et le fils que comme deux
citoyens, ne statuoit plus que sur des vues politiques et





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. A. Une vie quMIs n*ayoient aucun moyen de soutenir. La loi suspendoit
Tobligation naturelle des enfants, parce que le père avoit violé la
sienne ; elle n’envisageoit plus, etc.
sienne ; elle n’envisageoit plus, etc.
</ref>.
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La loi n’envisageoit plus le père et le fils que comme deux citoyens, ne statuoit plus que sur des vues politiques et
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