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‘z LE BIEN UN_rvxxszL.Liv.I.'

au ciel 8: en la terre, la varieré des el'peces de la nature des cho- fes qu‘elles contiennent a 84 elles portêt des merveilles 8e des pro— diges, qui l'ont comme des grands livres, exprimans les grandeurs de nolire Creareur,& nous enl‘ei- gnans les voies“ a: les l‘entiers qu'il nous faut franchir , pour parvenir un jour s‘mofire l'ouve- rain bonheur. ' Entre les efpeces de la nature des animaux, celle des Formies efl: vraicment digne de confidera- tion: puis que ces petites befles reprefentent de tous points , les devoirs ou les fonâions Chre— fiienncs, 8c non feulcment ce que le peuple doit a Dieu a: au pu- blic; mais principalement elles enl'eignent’le Clergé , de mon— firent la diligence que les Re- guliers devots doivent , pour el'tre dignes de polfeder nolÏre Seigneur,pour, felon le Pl'almil'i, part 8c portion de leur herirage , 8c deleur calice. Ce que nous a- voüerons .fi nous recognoifl'ons la diligence, le foin, 8c le travail, que journellement il nouscon— vient rendre‘a Dieu 6c au pro- chain , pour en efl’eâ: ,ou par œuvres oblèrvcr la juliice Chre' fiienne , de ccqui eli de la perfe— âion religieul'e. Car encore que toutes conditions de perfonnes doivent fuir la parefl'e, 8e s'occu— per en diligence és œuvres fru- âueufes ou utiles; toutefois ceux

qui l'e font dedie’ au l'ervice de Dieu 8c de fa chere El'poul'e l' E— glife , doivent bien plus aflidue-ä ment , ô; avec plus de ferveur de piete’ a: de devotion s'emploier, afin d'accomplir leurs oŒecs , pour la perfeé’tion de‘ce fervice. Or voicy comme les Formies montrent-le Bien univerfel, pour. lequel toute l'Eglil'e doit journe— lcment travailler: Premierement; elles cnfirclifinr lcs morts: puis s'em- ploient c’r œuvrer utiles à [martea— fes; d? aucunes c's voir: é- cbcmins 4— dnjfenr celle: qui fifourvoicnr,é' 4i— dcnr celles qui fucrombenrfm leurs charges par leur: faiblcfli: (7 imparf— fanm. Voilà. ce que fait le com- mun des mortels: car fort l'ouvét on les voit enfevelir les morts , 8c aufli s'occuper éstravaux en toute deligence des œuvres utiles a: fruâueul'es : plufieurs s‘eflu— dient l'oigneulèment our adref- lèr les autres à leur bien particu- lier & univerfel , 8c s'efforcent de les preferver des violences , a: de les fouflever dans l'oppreflion. Mais, e'efi grand dommage, que ces devoirs civiles , que parmy le monde les hommes l'e rendent mutuellement , ont fi l'ouventôc ordinaircmêt l'intereü pour mo- tif,& queli rarement la raifon de charité ou de jufiice Chrefiien— ne les animent. Voilà pourquoy devant Dieu, ces œuvres font de fi differens merites : car aucuns ne longent que pour leurs necef— lite;