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-puissant( voit la noblesse uocapurer tout< ! s les grandes positions, toutes
+puissante, voit la noblesse accaparer toutes les grandes positions, toutes
-les fonctions publiques dans Tarni/îe, la diplomatie et l’administration, et,
+les fonctions publiques dans l’armée, la diplomatie et l’administration, et,
-non contente de ces danpiennix avantages, la noblesse prend plaisir, par sa
+non contente de ces dangereux avantages, la noblesse prend plaisir, par sa
-morgue et son esprit exclusif, à envenimer la jalousie qu’elle inspire, l.r
+morgue et son esprit exclusif, à envenimer la jalousie qu’elle inspire. Le ''National-Verein'' devint donc bien vite en Prusse le point de ralliement de
-Xalional-Vf’rein devint donc bien vite en Prusse le point de ralliement d(*’
 toutes les aspirations de la bourgeoisie. La noblesse enveloppa dans une
-condamnation générale cette institution et toutes les idées qui s’y rattachaient.
+condamnation générale cette institution et toutes les idées qui s’y rattachaient. La plupart des princes, effrayés par les tendances des membres les plus avancés du parti unitaire, commirent longtemps la même faute; ils
+rendirent ainsi naturelle et nécessaire l’alliance d’élémens qu’ils auraient
-La plupart des princes, effrayés par les tendances des menttbres le : ^ "’
+pu diviser, et dont une partie pouvait ne pas leur être hostile. Aussi, lorsque le roi de Prusse, imbu des idées d’un autre siècle, se mit entre les
-plus avancés du parti unitaire, commirent longtemps la même faute ; ils
-rendirent ainsi naturelle et nécessaire Talliance d’élémens qu’ils auraient
-pu diviser, et dont une partie pouvait ne pas leur être hostile. Aussi, Icrt-s-’^’
-que le roi de Prusse, imbu des idées d’un autre siècle, se mit entre les
 mains du parti de la noblesse, il se trouva par cela même en opposition
 avec tout le reste de la nation. Ce parti, rendu plus odieux encore par le
-nom de Jimkn’parlei qu’il s’est donné, et qui désigne non une opinion,
+nom de ''Junkerpartei'' qu’il s’est donné, et qui désigne non une opinion,
-mais une classe, s’inspire de tout ce qu’il y a d’étroit dans l’esprit jirussien.
+mais une classe, s’inspire de tout ce qu’il y a d’étroit dans l’esprit prussien. Il admettrait bien que la Prusse gouvernât l’Allemagne, pourvu qu’il
+pût continuer à gouverner la Prusse; mais il redoute de voir la Prusse
-admettrait bien que la Prusse gouvernât l’Allemagne, pourvu qu’il
+absorbée par l’Allemagne, car ce serait le terme de son pouvoir. Il ne réussira, croyons-nous, qu’à mettre son pays à la remorque de l’Allemagne, au
-pût continuer à gouverniT la Prusse ; mais il redoute de voir la Prusse
+lieu de le placer à sa tête, car le mouvement unitaire peut être contrarié,
-absorbée par l’Allemagne, car ce serait le terme de son pouvoir. 11 ne réussira,
-croyons-nous, qu’à mettre son pays à la remorque de l’Allemagne, au
-lieu do le placer à sa tête, car le mouvement unitaire peut être contrarié,
 mais il est trop fort pour être arrêté.
 L’exemple de l’Italie a eu une grande influence en Allemagne. Il y règne
-ce malaise dans les esprits, ce besoin indéterminé de changement, précurseur
+ce malaise dans les esprits, ce besoin indéterminé de changement, précurseur des grandes crises; mais les Allemands, beaucoup plus heureux que
-des grandes crises ; mais les Allemands, beaucoup plus heureux que
 n’étaient les Italiens avant 1859, n’ont pas, pour étouffer un instant leurs
 divisions, le lien commun de la haine d’un oppresseur étranger. Le parti
-avancé, qui répond à celui de la démocratie centralisatrice, voudrait former
+avancé, qui répond à celui de la démocratie centralisatrice, voudrait former de toute l’Allemagne un seul état ayant pour tout gouvernement un pouvoir central très puissant à Francfort. Quoiqu’il ne l’avoue pas hautement,
+ses tendances sont évidemment républicaines, et ne peuvent être autre;
-de toute l’Allemagne un seul état ayant pour tout gouvernement un pouvoir
+chose; mais la grande masse du pays n’est pas avec lui. Ce qu’elle désire,
-central très puissant à Francfort. Quoiqu’il ne l’avoue pas hautement,
-ses tendances sont évidemment républicaines, et ne peuvent être autr* ;
-chose ; mais la grande masse du pays n’est pas avec lui. Ce qu’elle désire,
 c’est quelque chose qui, sans être une véritable révolution sociale, donne
 un corps tangible à cette grande idée de la nationalité allemande qui est
-profondément enracinée dans tous les cœurs. Ce, quelque chose n’est pas
+profondément enracinée dans tous les cœurs. Ce quelque chose n’est pas
-facile à trouver, encore moins à préciser ; mais au sentiment du plus grand
+facile à trouver, encore moins à préciser; mais au sentiment du plus grand
-nombre il pourrait se définir par l’unité d’armée et de diplomatie, c’est-à-dire
+nombre il pourrait se définir par l’unité d’armée et de diplomatie, c’est-à-dire par l’unité d’action vis-à-vis de l’étranger.
-par l’unité d’action vis-à-vis de l’étranger.
 A tous ces projets, le principal obstacle s’est toujours rencontré dans la
-position de la Prusse et de l’Autriche, qui, quoique principalement allemandes,
+position de la Prusse et de l’Autriche, qui, quoique principalement allemandes, ne le sont pas entièrement, qui ne peuvent ni introduire dans la
-ne le sont pas entièrement, qui ne peuvent ni introduire dans la
 balance leurs provinces extra-allemandes, ni s’en séparer, et renoncer par
-là au rôle de grandes puissances européennes. On a eu récemment la pen-
+là au rôle de grandes puissances européennes. On a eu récemment la {{Tiret|pen|sée}}

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