« Les Parfums (Maeterlinck) » : différence entre les versions
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On a plus
Mais la plupart des fleurs laissent moins facilement emprisonner leur âme. Je ne parlerai pas ici, après tant d’autres, des tortures infiniment variées qu’on leur inflige pour les forcer d’abandonner enfin le trésor qu’elles cachent désespérément au fond de leur corolle. Il suffira, pour donner une idée de la ruse du bourreau et de l’obstination de certaines victimes, de rappeler le supplice de l’« enfleurage » à froid que subissent, avant de rompre le silence, la jonquille, le réséda, la tubéreuse et le jasmin. — Remarquons en passant que le parfum du jasmin est le seul qui soit inimitable, le seul qu’on ne puisse obtenir par le savant mélange d’autres odeurs.
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