« Page:Auclert - Les Femmes arabes en Algérie, 1900.pdf/25 » : différence entre les versions

(Aucune différence)

Version du 17 février 2018 à 20:10

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ment l’honneur de porter le bâton surmonté d’une pièce de cinq francs, ils ont droit au dixième des impôts qu’ils prélèvent. Sur un seul des impôts arabes, ils touchent 1.297.600 francs.

Et ces sortes de trésoriers généraux renonceraient aux rentes qu’ils se font pour entrer dans les vues de la masse arabe déshéritée ? — Personne ne le croira !

Les élus sont inaptes à enquêter en Algérie, car, ils sont incapables d’entendre par leurs oreilles, de regarder par leurs yeux et de tenir compte des desiderata des non-votants qui pour eux ne comptent pas.

Il n’y a que les femmes qui soient en état d’enquêter en Algérie, parce qu’étant dans la situation des Arabes, comme eux hors le droit, elles ne peuvent leur faire un reproche de leur exclusion politique.

Des femmes enquêteuses songeraient à prendre l’avis du peuple arabe avant de consulter les présidents de douars. Elles interrogeraient les êtres qui chez les conquis sont