« Page:Revue des Deux Mondes - 1835 - tome 1.djvu/728 » : différence entre les versions

an → au
Zoé (discussion | contributions)
mAucun résumé des modifications
En-tête (noinclude) :En-tête (noinclude) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{nr|724|REVUE DES DEUX MONDES.}}
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
<section begin="s1"/>Villèle venaient s’asseoir au repas hebdomadaire qu’offrait aussi à ses ministres la coterie monarchique et religieuse de la restauration.
Villèle venaient s’asseoir au repas hebdomadaire qu’offrait aussi à ses ministres la coterie monarchique et religieuse de la restauration.


La parade ministérielle étant finie, tous les acteurs vont retourner dans leur retraite. M. Sébastiani repart pour Londres, et M. Soult retourne dans ses terres d’où il ne reviendra pas si facilement.
La parade ministérielle étant finie, tous les acteurs vont retourner dans leur retraite. M. Sébastiani repart pour Londres, et M. Soult retourne dans ses terres d’où il ne reviendra pas si facilement.
Ligne 6 : Ligne 6 :


{{séparateur|lh=3}}
{{séparateur|lh=3}}
<section end="s1"/>
<section begin="S2"/>{{t3|REVUE MUSICALE}}<br />



On sait quelles tentatives musicales a faites pendant les cinq mois qui viennent de s’écouler l’administration du Théâtre Italien, et quels succès constans les ont soutenues. Il semble aujourd’hui que cette administration avait bien le droit de se reposer et d’attendre, en chantant ses airs anciens, la fin d’une saison si magnifique et si laborieuse. Mais non, il était dit que nous assisterions à l’entier développement de l’école nouvelle, et cette parole s’est accomplie cette fois avec une religieuse exactitude. À Rossini devaient succéder Bellini et Donizetti, les seuls qui se soient aventurés avec bonheur dans cette route italienne si fatale à tant de<section end="S2"/>

{{c|REVUE MUSICALE}}

On sait quelles tentatives musicales a faites pendant les cinq mois qui viennent de s’écouler l’administration du Théâtre Italien, et quels succès constans les ont soutenues. Il semble aujourd’hui que cette administration avait bien le droit de se reposer et d’attendre, en chantant ses airs anciens, la fin d’une saison si magnifique et si laborieuse. Mais non, il était dit que nous assisterions à l’entier développement de l’école nouvelle, et cette parole s’est accomplie cette fois avec une religieuse exactitude. À Rossini devaient succéder Bellini et Donizetti, les seuls qui se soient aventurés avec bonheur dans cette route italienne si fatale à tant de