« Page:Montesquieu - Œuvres complètes, éd. Laboulaye, t5.djvu/31 » : différence entre les versions

→‎Page non corrigée : Page créée avec « {{nr||LIVRE XXII, CHAP. VIII. |15}} eûtes, la proportion restera telle qu’elle étoit avant l’un et l’autre doublement. Si, depuis la découverte des Indes, l... »
 
Aucun résumé des modifications
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 2 : Ligne 2 :




cutes, la proportion restera telle qu’elle étoit avant l’un et l’autre doublement.


Si, depuis la découverte des Indes, l’or et l’argent ont augmenté en Europe à raison d’un à vingt, le prix des denrées et marchandises auroit dû monter en raison d’un à vingt. Mais si, d’un autre côté, le nombre des marchandises a augmenté comme un à deux, il faudra que le prix de ces marchandises et denrées ait haussé, d’un côté, en raison d’un à vingt, et qu’il ait baissé en raison d’un à deux, et qu’il ne soit par conséquent qu’en raison d'un à dix.
eûtes, la proportion restera telle qu’elle étoit avant l’un et l’autre doublement.


La quantité des marchandises et denrées croit par une augmentation de commerce ; l’augmentation de commerce, par une augmentation d’argent qui arrive successivement, et par de nouvelles communications avec de nouvelles terres et de nouvelles mers, qui nous donnent de nouvelles denrées et de nouvelles marchandises.
Si, depuis la découverte des Indes, l’or et l’argent ont
augmenté en Europe à raison d’un à vingt, le prix des
denrées et marchandises auroit dû monter en raison d’un
à vingt. Mais si, d’un autre côté, le nombre des marchandises
a augmenté comme un à deux, il faudra que le
prix de ces marchandises et denrées ait haussé, d’un côté,
en raison d’un à vingt, et qu’il ait baissé en raison d’un à
deux, et qu’il ne soit par conséquent qu’en raison d*un à
dix.



La quantité des marchandises et denrées croit par une

augmentation de commerce ; l’augmentation de commerce,
{{Centré| ___________}}
par une augmentation d’argent qui arrive successivement,
et par de nouvelles communications avec de nouvelles
terres et de nouvelles mers, qui nous donnent de nouvelles
denrées et de nouvelles marchandises.