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Kalm écrivait, en 1749 : « La ville de Montréal est entourée de champs fertiles, de belles
Kalm écrivait, en 1749 : « La ville de Montréal est entourée de champs fertiles, de belles
prairies et de bois enchanteurs… Elle est passablement bien fortifiée et entourée d’un mur élevé
prairies et de bois enchanteurs… Elle est passablement bien fortifiée et entourée d’un mur élevé
et épais… Cependant, elle ne pourrait soutenir un long — siège parce qu’elle requiert une forte
et épais… Cependant, elle ne pourrait soutenir un long siége parce qu’elle requiert une forte
garnison à cause de son étendue et parce qu’elle renferme principalement des maisons de
garnison à cause de son étendue et parce qu’elle renferme principalement des maisons de
bois… Les maisons de première classe ont une porte donnant sur la rue, avec un siège de
bois… Les maisons de première classe ont une porte donnant sur la rue, avec un siége de
chaque côté de la porte, où l’on vient s’asseoir pour causer et ce récréer, matin et soir. Les
chaque côté de la porte, où l’on vient s’asseoir pour causer et {{corr|ce|se}} récréer, matin et soir. Les
rues principales sont droites, larges et coupées à angles droits par les petites rues ; il y en a
rues principales sont droites, larges et coupées à angles droits par les petites rues ; il y en a
qui sont pavées, mais c’est l’exception… Les murs de la ville ont été bâtis en 1738, <ref>Il faut lire 1722. Peut-être ces murs avaient-ils été réparés en 1738.</ref>aux
qui sont pavées, mais c’est l’exception… Les murs de la ville ont été bâtis en 1738<ref>Il faut lire 1722. Peut-être ces murs avaient-ils été réparés en 1738.</ref>, aux
dépends du roi mais à charge par les habitants de lui en rembourser le coût peu à peu ;
dépends du roi mais à charge par les habitants de lui en rembourser le coût peu à peu ;
la ville paie maintenant chaque année à l’acquit de cette dette, six mille livres dont deux
la ville paie maintenant chaque année à l’acquit de cette dette, six mille livres dont deux
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ces établissements, fondé à Laprairie en 1669 par les jésuites, dans le double but de la conversion
ces établissements, fondé à Laprairie en 1669 par les jésuites, dans le double but de la conversion
des Iroquois et des secours militaires que ceux-ci pourraient fournir, subsiste encore.
des Iroquois et des secours militaires que ceux-ci pourraient fournir, subsiste encore.
Il fut d’abord placé environ une lieue plus bas que le, saut Saint-Louis ; la terre ne s’y étant
Il fut d’abord placé environ une lieue plus bas que le saut Saint-Louis ; la terre ne s’y étant
pas trouvée convenable pour la culture du maïs, on le transporta (1675) près du saut même,
pas trouvée convenable pour la culture du maïs, on le transporta (1675) près du saut même,
où il prit le nom de Saint-François-Xavier, et vers 1715, on l’installa à peu près trois mille
où il prit le nom de Saint-François-Xavier, et vers 1715, on l’installa à peu près trois mille
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y avait de nombreuses familles établies dans cet endroit. La situation en est charmante.
y avait de nombreuses familles établies dans cet endroit. La situation en est charmante.
L’autre village, aussi iroquois, avait été fondé et maintenu par le séminaire de Saint-Sulpice
L’autre village, aussi iroquois, avait été fondé et maintenu par le séminaire de Saint-Sulpice
{1677) sur la montagne de Montréal ; dès 1679, on y ouvrait une école pour les garçons ; la
(1677) sur la montagne de Montréal ; dès 1679, on y ouvrait une école pour les garçons ; la
sœur Bourgeois, y envoya de ses compagnes ; deux jeunes sauvagesses entrèrent à la Congrégation.
sœur Bourgeois y envoya de ses compagnes ; deux jeunes sauvagesses entrèrent à la Congrégation.
Cette mission fut par la suite transportée au saut au Récollet, puis à l’extrémité occidentale
Cette mission fut par la suite transportée au saut au Récollet, puis à l’extrémité occidentale
de l’île. En 1716, le séminaire de Saint-Sulpice transféra la bourgade, composée alors
de l’île. En 1716, le séminaire de Saint-Sulpice transféra la bourgade, composée alors
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