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du moins, il me semble que l’un et l’autre de ces termes signifient séparation mal fondée à l’égard de la communion ecclésiastique, pour des choses qui ne sont pas nécessaires au salut. Mais, puisque l’usage, qui est la loi suprême du langage, a établi qu’on nommerait hérésie les erreurs dans la foi, et schisme celles qui regardent le culte et la discipline, je prendrai ces mots dans le sens de cette distinction.
ce qu'emporte le mot de schisme, qui n'en est pas fort éloigné ; du moins il me semble que l'un et l’autre de ces termes signifie ''une séparation mal fondée à l’égard de la communion ecclésiastique, pour des choses qui ne sont pas nécessaires au salut''. Mais, puisque l’usage, qui est le tyran des langues, a établi qu’on nommerait hérésie les erreurs dans la foi, et schisme celles qui regardent le culte et la discipline, je prendrai ces mots dans le même sens.


Le schisme donc n’est autre chose qu’une séparation faite dans la communion de l’Église, à l’occasion de quelque chose dans le culte divin, ou dans la discipline ecclésiastique, qui n’en est pas une partie nécessaire. Or, il ne peut y avoir de nécessaire à une communion chrétienne, dans le culte ou la discipline, que ce que Jésus-Christ lui-même, notre souverain Législateur,
Le schisme ''donc n’est autre chose qu’une séparation faite dans la communion de l’Église pour quelque rite qui n'est pas d'une absolue necessité dans le culte divin ou dans la discipline ecclésiastique''. Mais on ne peut rien exiger à l'un ou l'autre de ces égards, que ce que Jésus-Christ lui-même, notre souverain Législateur, a établi,