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ment à coup de décrets les réformes ainsi pré- parées. L’empereur, pour avoir restauré pendant sa présidence le pouvoir temporel du pape me- nacé par la révolution, était devenu l’idole du clergé qui le comparait à Constant-in dans ses homélies ; les catholiques avaient pu, d’ailleurs, obtenir de l’Assemblée de 1849, la, radisafcion d'un de leurs vœux les plus chers z la liberté de l’enseignement. Les écoles libres s'étaient. eussi- tôt fondées en grand nombre, Enfin, une aventu- re extraordinaire allait, dès 1856, faire de Paris 1e centre diplomatique de l’Eurnpe et. du nouvel Empire français, le pivot de la politian- géné- rafle.

Il n’est. pas possible (le donner ici fût-ce un bref aperçu des événements complexes qui pro- voquèrent la. guerre de Crimée. Elle fut, en tous. ces, déchaînée dans des circonstances telles que Napoléon III, allié de l’Angleterre, devint aux yeux de l’univers le champion désintéressé du droit. publie et de la. paix euroliéennc en face de l’empereur Nicolas que la révélation de ses des- seins aggressifs en Orient tmusformait. on pertu- bateur du repos des peuples“). C’est ce renver- sement. des rôles antérieurs qui auréole le Con- grès de; 1856 d’un tel prestige. A ce moment, la. Framce. doublement garantie par sa vicfioire et son désintéressement, fut véritablement c< le premier empire du monde w selon l’expression ' employée par le comte de (laveur dans une lettre secrète adressée au roi Vietor-Emmanuel et qui

{l} On ne snumit prêter trop d'utieulion à ces deux expé- ditions : celle de Rame eu 1&9, celle de Crimée en 1855; elles dtïsolîdnrisèrent Napolôon lll des compromettaan souvenirs attachés au nom dus Bunaparte et l‘investirent de la confiance des peuples.

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