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— il a décidé, non la mort, mais le bannissement |
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du corps. |
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— Ah ! le bannissement ! Par pitié, dis la mort ! — |
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L’exil a l’aspect plus terrible, — bien plus terrible que |
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Hors des murs de Vérone, le monde n’existe pas ; il n’y a que purgatoire, torture, enfer, même. Être banni d’ici, c’est être banni du monde, et cet exil-là, c’est la mort. Donc le bannissement, c’est la mort sous un faux nom. En appelant la mort bannissement, tu me tranches la tête avec une hache d’or, et tu souris au coup qui me tue ! |
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la mort. Ne dis pas le bannissement ! |
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Ô péché mortel ! ô grossière ingratitude ! Selon notre loi, ta faute, c’était la mort ; mais le bon prince, prenant ton parti, a tordu la loi, et à ce mot sombre, la mort, a substitué le bannissement. C’est une grâce insigne, et tu ne le vois pas. |
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le monde est grand et vaste. |
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C’est une torture, et non une grâce ! Le ciel est là où vit Juliette : un chat, un chien, une petite souris, l’être le plus immonde, vivent dans le paradis et peuvent la contempler mais Roméo ne le peut pas. La mouche du charnier est plus privilégiée, plus comblée d’honneur, plus favorisée que Roméo ; elle peut saisir les blanches merveilles de la chère main de Juliette, et dérober une immortelle béatitude sur ces lèvres |
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— Hors des murs de Vérone, — le monde n’existe pas ; |
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— il n’y a que purgatoire, torture, enfer même. — Être |
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banni d’ici, c’est être banni du monde, — et cet exil-là, |
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c’est la mort. Donc le bannissement, — c’est la mort sous |
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un faux nom. En appelant la mort bannissement, — tu |
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me tranches la tête avec une hache d’or, — et tu souris |
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au coup qui me tue ! |
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— Ô péché mortel ! Ô grossière ingratitude ! — Selon |
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notre loi, ta faute, c’était la mort ; mais le bon prince, |
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— prenant ton parti, a tordu la loi, — et à ce mot sombre, |
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la mort, a substitué le bannissement. — C’est une grâce |
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insigne, et tu ne le vois pas. |
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— C’est une torture, et non une grâce ! Le ciel est là |
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— où vit Juliette : un chat, un chien, — une petite |
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souris, l’être le plus immonde, — vivent dans le paradis |
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et peuvent la contempler, mais Roméo ne le peut pas. La |
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mouche du charnier est plus privilégiée, — plus comblée |
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d’honneur, plus favorisée — que Roméo ; elle peut saisir |
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— les blanches merveilles de la chère main de Juliette, |
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— et dérober une immortelle béatitude sur ces lèvres — |