« Page:Shakespeare - Œuvres complètes, traduction Hugo, Pagnerre, 1868, tome 7.djvu/323 » : différence entre les versions

Phe-bot (discussion | contributions)
m Phe: split
 
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page non corrigée
+
Page corrigée
En-tête (noinclude) :En-tête (noinclude) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Numérotation|SCÈNE XIV.||319|}}
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
Pauvre échelle, te voilà déçue comme moi, car Roméo est exilé : il avait fait de toi un chemin jusqu’à mon lit ; mais, restée vierge, il faut que je meure dans un virginal veuvage. À moi, cordes ! à moi, nourrice ! je vais au lit nuptial, et au lieu de Roméo, c’est le sépulcre qui prendra ma virginité.
{{tiret2|cor|des}}… Pauvre échelle, te voilà déçue comme moi, car
Roméo est exilé : il avait fait de toi un chemin jusqu’à
mon lit ; mais, restée vierge, il faut que je
meure dans un virginal veuvage. À moi, cordes ! à
moi, nourrice ! je vais au lit nuptial, et, au lieu de
Roméo, c’est le sépulcre qui prendra ma virginité.


{{Personnage|LA NOURRICE|c}}
{{Personnage|LA NOURRICE.|c}}
Courez à votre chambre ; je vais trouver Roméo pour qu’il vous console… Je sais bien où il est… Entendez-vous, votre Roméo sera ici cette nuit ; je vais à lui ; il est caché dans la cellule de Laurence.
Courez à votre chambre ; je vais trouver Roméo
pour qu’il vous console… Je sais bien où il est… Entendez-vous,
votre Roméo, sera ici cette nuit ; je vais
à lui ; il est caché dans la cellule de Laurence.


{{Personnage|JULIETTE, détachant une bague de son doigt|c}}
{{PersonnageD|JULIETTE|c|détachant une bague de son doigt.}}
Oh ! trouve-le ! Remets cet anneau à mon fidèle chevalier, et dis-lui de venir me faire ses derniers adieux.
Oh ! trouve-le ! Remets cet anneau à mon fidèle
chevalier, et dis-lui de venir me faire ses derniers
adieux.


{{Scène|XIV.}}
{{Scène|XIV.}}




:''La cellule de frère Laurence.''
{{Didascalie|[La cellule de frère Laurence.]|c}}


:''Entrent Frère Laurence, puis Roméo. Le jour baisse.''


{{Didascalie|Entre frère {{sc|Laurence}}, puis {{sc|Roméo}}. Le jour baisse.|c}}


{{Personnage|LAURENCE.|c}}


— Viens, Roméo ; viens, homme sinistre ; l’affliction
{{Personnage|LAURENCE|c}}
Viens, Roméo ; viens, homme sinistre ; l’affliction s’est enamourée de ta personne, et tu es fiancé à la calamité.
s’est énamourée de ta personne, et tu es fiancé à la
calamité.


{{Personnage|ROMÉO|c}}
{{Personnage|ROMÈO.|c}}
Quoi de nouveau, mon père ? Quel est l’arrêt du prince ? Quel est le malheur inconnu qui sollicite accès près de moi ?


— Quoi de nouveau, mon père ? Quel est l’arrêt du
{{Personnage|LAURENCE|c}}
prince ? Quel est le malheur inconnu qui sollicite accès
Tu n’es que trop familier avec cette triste société, mon cher fils. Je viens rapprendre l’arrêt du prince.
près de moi ?


{{Personnage|ROMÉO|c}}
{{Personnage|LAURENCE.|c}}

Quel arrêt, plus doux qu’un arrêt de mort, a-t-il pu prononcer ?
Tu n’es que trop familier avec cette triste société,
mon cher fils. — Je viens t’apprendre l’arrêt du prince.

{{Personnage|ROMÊO.|c}}

Quel arrêt, plus doux qu’un arrêt de mort, a-t-il pu
prononcer ?