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{{Numérotation|ANTOINE ET CLÉOPÂTRE, ROMÉO ET JULIETTE.|408||}} |
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De même, le vieux poète Lucilius : |
De même, le vieux poète Lucilius : |
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modifications. Pour s’en rendre compte, le lecteur n’a qu’à le comparer |
modifications. Pour s’en rendre compte, le lecteur n’a qu’à le comparer |
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avec l’esquisse publiée en 1597 |
avec l’esquisse publiée en 1597: |
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JULIETTE. |
{{Personnage|JULIETTE.|c}} |
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— L’horloge frappait neuf heures, quand j’ai envoyé la nourrice ; — elle |
— L’horloge frappait neuf heures, quand j’ai envoyé la nourrice ; — elle |
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devraient être des pensées, — et courir aussi vite que la flamme — chasse |
devraient être des pensées, — et courir aussi vite que la flamme — chasse |
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la poudre de la gueule terrible du canon. — Ah ! enfin, elle arrive ! Dis-moi. |
la poudre de la gueule terrible du canon. — Ah ! enfin, elle arrive ! Dis-moi. |
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gentille nourrice, — que dit mon amour ? |
gentille nourrice, — que dit mon amour ?</small> |
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Tout en retranchant de la pièce corrigée les quatre derniers vers |
Tout en retranchant de la pièce corrigée les quatre derniers vers |
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de cette citation, le poète n’a pas voulu que son œuvre perdît la belle |
de cette citation, le poète n’a pas voulu que son œuvre perdît la belle |
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image qu’ils contiennent |
image qu’ils contiennent; voilà pourquoi, avec ce tact scrupuleux |
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qui caractérise le génie, il a transposé cette image à une autre scène |
qui caractérise le génie, il a transposé cette image à une autre scène |
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du drame définitif. — En lisant tout à l’heure la scène XXII, le |
du drame définitif. — En lisant tout à l’heure la scène XXII, le |
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lecteur retrouvera dans la bouche de Roméo la pensée exprimée ici |
lecteur retrouvera dans la bouche de Roméo la pensée exprimée ici |
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par Juliette : « Donne-moi un poison, dit Roméo à l’apothicaire, |
par Juliette : « Donne-moi un poison, dit Roméo à l’apothicaire, |
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qui enlève du corps le souffle vital — aussi violemment, aussi rapidement |
qui enlève du corps le souffle vital — aussi violemment, ''aussi rapidement'' |
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que la flamme — chasse la poudre des entrailles fatales |
''que la flamme — chasse la poudre des entrailles fatales du canon''. » |
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du canon. » |
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{{ancre|lien_86}}[[Roméo et Juliette/Traduction Hugo, 1868#Ret_86|(86)]] Cette scène a été complètement refaite. La voici, telle que le |
{{ancre|lien_86}}[[Roméo et Juliette/Traduction Hugo, 1868#Ret_86|(86)]] Cette scène a été complètement refaite. La voici, telle que le |
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poète l’avait primitivement conçue : |
poète l’avait primitivement conçue : |
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{{Personnage|ROMÉO.|c}} |
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ROMÉO. |
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— Maintenant, père Laurence, c’est de ton consentement sacré — que |
— Maintenant, père Laurence, c’est de ton consentement sacré — que |
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dépendent mon bonheur et celui de Juliette. |
dépendent mon bonheur et celui de Juliette. |
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LAURENCE. |
{{Personnage|LAURENCE.|c}} |
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— Sans plus de paroles, je ferai tout au monde — pour vous rendre |
— Sans plus de paroles, je ferai tout au monde — pour vous rendre |
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heureux, si cela est en mon pouvoir. |
heureux, si cela est en mon pouvoir. |
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ROMÉO. |
{{Personnage|ROMÉO.|c}} |
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— Elle a décidé que nous nous rencontreiions ici ce matin — et que nous |
— Elle a décidé que nous nous rencontreiions ici ce matin — et que nous |
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l’union de nos mains ; elle va venir. |
l’union de nos mains ; elle va venir. |
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LAURENCE. |
{{Personnage|LAURENCE.|c}} |
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— Je devine qu’elle va venir en effet ; l’amour chez la jeunesse est alerte, |
— Je devine qu’elle va venir en effet ; l’amour chez la jeunesse est alerte, |
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est plus rapide que la plus rapide précipitation. |
est plus rapide que la plus rapide précipitation.</small> |