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{{nr|384|ANTOINE ET CLÉOPATRE, ROMÉO ET JULIETTE.||}}
{{Numérotation|ANTOINE ET CLÉOPATRE, ROMÉO ET JULIETTE.|384||}}
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en sa galère, où il les reçut et festoya à bonne chère : mais au
en sa galère, où il les reçut et festoya à bonne chère : mais au
milieu du festin, comme ils commençaient à s’échauffer et à gaudir
milieu du festin, comme ils commençaient à s’échauffer et à gaudir
Antonius de l’amour de Cléopatra, Menas le corsaire s’approcha
Antonius de l’amour de Cléopatra, Ménas le corsaire s’approcha
de Pompéius, et lui dit tout bas en l’oreille : Veux-tu que je coupe
de Pompéius, et lui dit tout bas en l’oreille : ''Veux-tu'' que je coupe
les cordages des ancres, et —que je te fasse seigneur, non-seulement
les cordages des ancres, et que ''je te fasse seigneur'', non-seulement
de Sicile et de Sardaigne, mais aussi de tout l’état et empire
de Sicile et de Sardaigne, ''mais aussi de tout l’état'' et empire
de Rome ? Pompéius, après avoir un petit pensé en soimême,
de Rome ? Pompéius, après avoir un petit pensé en soi-même,
lui répondit : Tu le devais faire sans m’en avertir, mais
lui répondit : ''Tu le devais faire sans m’en avertir'', mais
maintenant contentons-nous de ce que nous avons : car quant à
maintenant contentons-nous de ce que nous avons : car quant à
moi, je n’ai point appris de fausser ma foi, ni de faire acte de
moi, je n’ai point appris de fausser ma foi, ni de faire acte de
trahison.
trahison.


{{ancre|lien_12}}(12) Julius Caesar manda secrètement à Cléopatra qui était aux
{{ancre|lien_12}}[[Antoine et Cléopatre/Traduction Hugo, 1868#Ret_12|(12)]] Julius Cæsar manda secrètement à Cléopatra qui était aux
champs, qu’elle revînt ; et elle prenant en sa compagnie Apollodorus,
champs, qu’elle revînt ; et elle prenant en sa compagnie Apollodorus,
Sicilien, seul de tous ses amis, se mit dedans un petit bateau,
Sicilien, seul de tous ses amis, se mit dedans un petit bateau,
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était jà nuit toute noire : et n’ayant moyen d’y entrer autrement
était jà nuit toute noire : et n’ayant moyen d’y entrer autrement
sans être connue, elle s’étendit tout de son long dessus un faisceau
sans être connue, elle s’étendit tout de son long dessus un faisceau
de bardes qu’Apollodorus plia et lia par-dessus avec une grosse
de hardes qu’Apollodorus plia et lia par-dessus avec une grosse
courroie, puis le chargea sur son col, et le porta ainsi dedans à Caesar
courroie, puis le chargea sur son col, et le porta ainsi dedans à Cæsar
par la porte du château. Ce fut la première amorce, à ce qu’on dit,
par la porte du château. Ce fut la première amorce, à ce qu’on dit,
qui attira Caesar à l’aimer. » ''Plutarque traduit par Amyot. Vie de
qui attira Cæsar à l’aimer. » ''Plutarque traduit par Amyot. Vie de
Julius Cœsar''.
Julius Cœsar''.


{{ancre|lien_13}}13) « Cependant Ventidius défit une autre fois en bataille, qui fut
{{ancre|lien_13}}[[Antoine et Cléopatre/Traduction Hugo, 1868#Ret_13|(13)]] « Cependant Ventidius défit une autre fois en bataille, qui fut
donnée en la contrée Cyrrestique, Pacorus, le fils d’Orodes, roi des
donnée en la contrée Cyrrestique, Pacorus, le fils d’Orodes, roi des
Parlhes, lequelle était derechef venu avec grosse puissance pour
Parthes, lequelle était derechef venu avec grosse puissance pour
envahir et occuper la Syrie, en laquelle journée il mourut un grand
envahir et occuper la Syrie, en laquelle journée il mourut un grand
nombre de Parthes, et entre les autres y demeura Pacorus lui-même.
nombre de Parthes, et entre les autres y demeura Pacorus lui-même.