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ANTOINE ET CLÉOPATRE.

pelle Énobarbus, — il ne t’entendra plus, ou du camp de César — il répondra : Je ne suis plus des tiens.

ANTOINE.

Que dis-tu ?

LE SOLDAT.

Seigneur, il est avec César.

ÉROS.

Seigneur, ses coffres et ses trésors, — il a tout laissé ici.

ANTOINE.

Est-il parti vraiment ?

LE SOLDAT.

Rien de plus certain.

ANTOINE.

Va, Éros, renvoie-lui ses trésors ; fais vite, — et n’en retiens pas une obole, jeté le défends ; écris-lui —la plus affectueuse lettre d’adieu, je la signerai ; — dis-lui que je souhaite que désormais il n’ait plus de motif — de changer de maître... Oh ! ma fortune a — corrompu les honnêtes gens... Dépêche-toi... Énobarbus !

Ils sortent.

Scène XXIX.


[Le camp de César devant Alexandrie.]


Fanfares. Entre César, accompagné d’Agrippa, d’Énobarbus et d’autres.

CÉSAR. — Pars, Agrippa, et engage la bataille ; — notre volonté est qu’Antoine soit pris vivant : — fais-le savoir.

AGRIPPA.

J’obéis, César.

Il sort.