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màsu muacrlox H1
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Nekhludov lui présenta la copie du décret graciant la
Maslova; mais cela non plus ne fit pas le moindre effet
sur ce terrible homme. Non seulement il se refusa avec
obstination à laisser franchir a Nekhludov les portes de
la prison, mais il ne voulut pas même lui dire si le con-
voi était arrivé. Et, Nekhludov lui ayant ingénument
demandé si la copie qu’il venait de recevoir pourrait
suffire pour la mise en liberté de la Maslova, il sourit à
cette question d’un sourire si méprisant que Nekhludov
eut honte lui—même de sa naïveté. Le directeur poussa
cependant la condescendance jusqu’à lui promettre qu’il
ferait part à la Maslova de l’acceptation de son recours
en gràce, ajoutant même, en signe d’une faveur toute
spéciale, qu’il ne la retiendrait pas, fût-ce pendant une
heure, dès que ses chefs lui auraient transmis l’ordre de
la relâcher. ,
Et ainsi Nekhludov, sans avoir rien pu obtenir,
remonta dans son fiacre et regagna son hôtel.
ll apprit, en revanche, de la bouche même du cocher,
que le convoi était arrivé depuis pres d’une heure. Et il
apprit aussi, de la même source, le motif de l’inflexible
sévérité du directeur de la prison. Cette sévérité prove-
nait de ce que, dans la prison encombrée, s’était décla-
rée une épidémie de typhus.
—— Rien d‘étonnant à cela! — déclarait le cocher en
se retournant sur son siège. ——— Il y a deux fois plus
de prisonniers que la prison ne devrait en contenir.
Aussi ça chauffe-t-il, tous ces jours—ci! Il cn meurt plus
de vingt par jour l