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Au commencement de l’ère impériale ''Gen-yeï'' (1118), Akisouyé invita ''Mina-moto-no Tosi-yori'' et d’autres personnages à venir célébrer l’anniversaire de la mort de Hitomaro ; et, depuis cette époque, il renouvela chaque année cette cérémonie. L’empereur, en entendant parler de son dévouement pour la mémoire de Hitomaro, lui fit cadeau d’un village, afin de couvrir les frais de la cérémonie.
Au commencement de l’ère impériale ''Gen-yeï'' (1118), Akisouyé invita ''Mina-moto-no Tosi-yori'' et d’autres personnages à venir célébrer l’anniversaire de la mort de Hitomaro ; et, depuis cette époque, il renouvela chaque année cette cérémonie. L’empereur, en entendant parler de son dévouement pour la mémoire de Hitomaro, lui fit cadeau d’un village, afin de couvrir les frais de la cérémonie.


Plus tard, le portrait original du poëte fut brûlé dans un incendie, et il ne resta plus que la copie. Akisouyé déclara alors que personne, fût-il même son descendant, ne posséderait le portrait de Hitomaro, s’il n’était habile dans l’art de composer des vers. Or le dernier fils d’ Akisouyé, qui s’appelait ''Aki-sŭke'' (auteur de la pièce qu’on a lue plus haut), se rendit célèbre par ses poésies, et son père, en récompense, lui donna le portrait.
Plus tard, le portrait original du poëte fut brûlé dans un incendie, et il ne resta plus que la copie. Akisouyé déclara alors que personne, fût-il même son descendant, ne posséderait le portrait de Hitomaro, s’il n’était habile dans l’art de composer des vers. Or le dernier fils d’Akisouyé, qui s’appelait ''Aki-sŭke'' (auteur de la pièce qu’on a lue plus haut), se rendit célèbre par ses poésies, et son père, en récompense, lui donna le portrait.


On doit à Akisouké une Anthologie intitulée ''Si-kwa-siû''.|90}}
On doit à Akisouké une Anthologie intitulée ''Si-kwa-siû''.|90}}