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cependant à être corrigée. C’est « civium vires hodie, cras civitatis vis >> qu’il faudrait dire. En effet les forces acquises ''aujourd’hui'' par les citoyens feront ''demain'' la force de la cité. Ainsi s’introduisent la loi d’évolution et la loi de patience dont la connaissance et l’acceptation sont à la base de toute sagesse politique. La saine sportivité d’une jeune génération prépare les succès nationaux de celle qui la suit immédiatement<ref name=p139>L’exemple de la France actuelle en {{corr|st|est}} une preuve nouvelle et convaincante. Entre la France de 1870 et celle de 1914, il y a toute la différence d’une nation vaillante mais non entraînée pbysiquement à la même nation vaillante et entraînée.</ref>.

Le premier des rouages sociaux ·sur lesquels agit

le spo rt est la coopération. L’enfant entre en contact

avec elle dès son plus jeune âge en prenant ses ébat<>

avec ses petits camarades. Mais le principe en est

al ors rudimentaire et il risque de le rester. La coopération

ne se complète qu ’en se compliquant et les

qualités qu’elle requiert ne s’ap prennent qu ’à l’usage.

. L’école de la vie y pourvoit sans doute mais fort lentement

et fort inégalement. L’adolescent en particulier

ne rencontre que peu d ’occasions de s’y exercer et

il le fl !it toujours avec gaucherie et maladresse. Le

sport . est le seui terrain qui permette un apprentissage

rapide ’et homogène en même temps que gradué

par · l’introduction successive d’éléments nouveaux.

Ainsi en arrive-t-on progressivement en s port jusqu’à

l ’équipe de foot-ball , ce groupement qui, une fois au